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27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 15:18

Guillon s en va aussiStéphane Guillon, chroniqueur acerbe et humoriste parfois un peu borderline mais toujours grinçant a une nouvelle fois subi les effet de ses attaques non déguisées contre Nicolas Sarkozy. Hier, il a été privé de métro, boycotté des transports publics. La raison ? L’affiche de son spectacle dont la baseline ne correspondrait pas à la neutralité de mise à la régie publicitaire de la RATP.

Cette baseline n’est pourtant pas bien méchante : “En mai 2012 Stéphane Guillon s’en va aussi”…

Certes, l’allusion au départ de Nicolas Sarkozy de l’Elysée est plus qu’évidente. Pour autant, fallait-il arracher des affiches collées quelques heures auparavant ? D’autant plus que ce fait d’armes aussitôt assimilé à de la censure ne joue finalement pas en faveur du président. En pleine campagne, ce genre d’incident prouve une fois de plus que le droit à la liberté d’expression est facilement bafoué sous le règne de Sarko 1er.

La campagne présidentielle apporte déjà son lot de ridicule (voir l’article Buzz & Co sur le sujet), issu directement des partis pensant surfer sur la vague du web 2.0 avec des parodies toutes plus consternantes les unes que les autres. Des lolcats chez Eva Joly, des parodies de Secret Story à l’UMP, une publicité AmEx au PS… Avant de censurer des humoristes, peut-être vaudrait-il mieux passer un grand coup de balai au sein des équipes de campagne qui font, elles, bien plus de mal. Au final, seuls Marine Le Pen et François Bayrou ne se font pas remarquer comme les pitres de la promo en n’étant pas entrés dans le cirque social media… Tirons-en les conclusions qu’il faut…

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25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 16:51

Les publicités pour les préservatifs, souvent, ça se ressemble. Pas de pitch un tant soit peu original, pas de nouveauté. Seule la marque Durex se distingue avec des pubs un brin décalées et des thématiques qui dédramatisent le sexe pour en faire quelque chose de ludique, comme, notamment, avec Digital Love.

Durex réitère ici l’exploit avec une métaphore subtile qui joue sur la particularité du préservatif Durex Performax Intense : la capote qui échauffe madame et ralentit monsieur. What else? (euh non, ça c’est pour George et son café)

Durex How in-sync are you

Cliquez sur l’image pour accéder à un site où la vidéo est disponible (oui, je sais, je vais me créer une chaîne Youtube…)

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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 18:19

Et voilà : c’est lundi, encore une fois. Comme chaque semaine. Le lundi, jour honni, celui de la reprise du travail, celui où on doit planifier le reste de la semaine pour ne pas se retrouver dedans entre les courses, le ménage, les sorties à prévoir, le planning au bureau… Et pourtant, lundi, ça rime aussi avec :

- Lady : pourquoi, d’abord, faudrait-il arriver le lundi avec une tête de six pieds de longs, sous prétexte que “merde, le prochain weekend est dans cinq jours, pas besoin de faire d’efforts avant jeudi”. Non, non, non ! Le lundi, on se comporte comme une lady : élégance, classe, glamour et bonnes manières. On sourit à tout bout de champs, on s’exprime avec clarté et bonne humeur (oui, on peut s’exprimer avec bonne humeur. Essayez, pour voir et… vous verrez !) et on met un point d’honneur à dégager ce petit je-ne-sais-quoi qui fait tout le charme de la distinction.

- Comédie : d’habitude, la comédie (romantique ou pas), c’est pour le dimanche soir. Ah, le fameux ciné du dimanche soir. Et si on changeait l’ordre établi des choses pour décaler ce moment au lundi. Imaginez un peu : vous aurez l’impression d’avoir gagné une soirée de weekend. Un petit décrochage en début de semaine, c’est-y pas beau..? Et si l’option ciné n’est pas envisageable, rien ne vous empêche de faire votre propre comédie au bureau. Lancez donc un concours d’histoires drôles histoire de détendre l’atmosphère et de dérider vos collègues abrutis par la perspective d’une semaine de taf.

- Mélodie : sans tomber dans l’intitulé fadasse “mélodie du bonheur”, c’est le moment ou jamais de vous créer une playlist bonne humeur qui vous donnera la pêche. Au programme : disco, pop, rock et bombes latines. Ca met du soleil dans la tête et vous fait voir la vie en technicolor.

- Inédit : et si vous tentiez quelque chose de nouveau. Un truc que vous n’aviez jamais osé faire ? Prendre une RTT, vous couper les cheveux au carré après des années de brushing à la Farah Fawcett, suivre un cours de cuisine, vous mettre à la danse africaine, rentrer à pied… Peu importe, tant que c’est inédit !

- Erudit : petit retour en arrière. Le lundi n’était pas le jour de retour au bureau mais celui du retour en classe. Des tas et des tas de trucs à apprendre. Certains qui vous paraissent bien encore un peu obscurs, voire inutiles aujourd’hui, d’autres qui resteront à jamais gravés dans votre mémoire. Et bien reprenez le chemin du savoir et profitez d’une pause bien méritée (on sait que vous bossez dur) pour écouter un opéra (coup double avec “mélodie”), lire la bio d’un peintre, visiter un musée virtuelle, commencer la lecture d’un grand classique, vous mettre au grec ancien

- Paradis : et si vous envisagiez de faire de votre vie votre paradis rêvé ? Repensez votre emploi du temps, votre maison, vos couleurs, vos envies. Et planifier un petit séjour dans un paradis lointain pour vos prochaines vacances. Cette perspective devrait vous mettre de superbe humeur.

- Interdit : ah, le goût de l’interdit… Rien de tel pour engendrer frissons et excitation. Et puis, tant qu’à faire, là aussi on fait coup double en rencontrer un bandit, le genre de bad boy qui vous fait tourner la tête et vous fait envisager une vie à la Bonnie and Clyde.

- Vendredi : et oui, lundi rime aussi avec vendredi. Finalement, le weekend n’est pas si loin

Souriez : c’est lundi !

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 15:21

Bouygues TelecomCe n’est pas que je n’ai pas essayé d’arranger les choses, de te comprendre, de m’adapter, mais voilà : toi, tu ne fais aucun effort. je te dis qu’on me propose mieux ailleurs, que ça fait plus de quinze ans que je te suis fidèle, et toi tu ne lâches rien. Pas de petite attention particulière, pas de cadeau pour me retenir, rien. Tu ne fais que me répéter que l’herbe n’est pas forcément plus verte ailleurs, malgré les promesses séductrices qu’on peut me faire ; qu’avec toi, au moins, je sais à quoi m’attendre ; que si je m’engage à rester encore auprès de toi, mais dans les mêmes conditions (ou presque), tu consentiras à m’accorder une faveur.

Quinze ans… Ma plus longue relation…

Ce n’est pas rien, surtout aujourd’hui. Multiplication des propositions toujours plus alléchantes, concurrence débridée, c’est à celui qui se vendra le mieux et ira chasser sur le territoire de l’autre. Jusqu’à la semaine dernière, vous n’étiez que trois. Ca ne fait pas beaucoup, trois. ca vous permettait de vous mettre d’accord, qu’on passe chez l’un ou chez l’autre pour revenir à ses premières amours.

Et puis tout a basculé.

Le 10 janvier.

Free MobileUn quatrième est arrivé : beau, fringant, jeune (quinze ans de moins que toi, c’est dire), sur son destrier blanc. Plus sexy. Et le voilà qui me propose une relation sans engagement. Autant te dire que ça fait réfléchir, à l’heure où les séparations sont légion. Et puis…ça coûte, une relation comme la nôtre. Ca se chiffre très bien, même, et le voilà qui me propose moins – mais alors vraiment moins – cher. Que dire...? Comment refuser..?

Alors j’ai pesé le pour et le contre. Il faut dire que je l’appréciais, notre relation, jusqu’à ce que ce séducteur fasse son entrée. Je t’ai appelé pour en parler, pour voir ce que tu avais à m’offrir pour m’empêcher de partir. Si peu… Tu m’offre la même chose – ou presque – que lui, cet autre qui porte si bien son nom et qui m’a déjà séduite pour d’autres services. Oui, à peu près la même chose. Mais sans conserver mes acquis. Je perdrais tout, en m’engageant dans cette voie pourtant sans engagement. Et c’est bien là ton discours : pas d’engagement, alors je perds mes avantages.

Pour toutes ces raison, je te quitte sans même regarder en arrière.

Free me propose 15,99 euro par mois quand tu ne descends pas en-dessous de 19,90…

Free ne me propose certes pas de téléphone à prix réduit, mais en profitant de ton offre B&You, je n’en ai pas non plus.

Je t’ai d’ailleurs demandé à quoi cela m’avançait de rester avec toi, ou plutôt avec ton double à bas prix. Tu n’as pas su me répondre. Finalement, tu t’en fous de moi : que je parte, que je reste… Sinon tu aurais fait un geste, tu m’aurais proposé de basculer mes points de fidélité pour avoir un téléphone moins cher, même sans engagement de ma part, juste pour que je ne parte pas chez ce quatrième qui a révolutionné ton petit monde.

Tu n’as rien voulu entendre. Fin de la discussion.

Ne t’étonne pas si tu subis une hémorragie et que tous te quittent : tu l’auras bien cherché !

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19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 12:31

American Psychos 1Une idée pour le moins originale vue sur Vice : alors que les indignés et autres occupants de Wall Street passent leurs journées et leurs soirées dans la rue pour protester contre un système inégalitaire, quelques mannequins au style golden boy propret ont été shootés à Wall Street, devant ces hommes et ces femmes en plein campement. Des clichés qui rappellent que, si certains se battent contre l’injustice, d’autres campent sur leurs positions et ne sont pas prêts à renoncer à leurs avantages.

 

Evidemment, intituler la série American Psychos en hommage à l’œuvre majeure de Bret Easton Ellis ne fait qu’accentuer le fossé (que dis-je : le canyon) séparant les mannequins des manifestants. Souvenez-vous : le héros d’American Psycho s’en prenait aux sans-abri et aux clochards qui croisaient son chemin sans avoir aucune pitié pour eux et en prenant un malin plaisir à les torturer physiquement et moralement… La posture de ces photos n’est pas sans rappeler la fâcheuse habitude qu’il avait de leur faire miroiter des dollars qu’il n’avait aucunement l’intention de leur donner, leur rappelant sans cesse que s’ils voulaient de l’argent ils n’avaient qu’à le gagner en travaillant et qu’ils devraient avoir honte de faire la manche…

 

American Psychos 2Un contraste quelque peu malsain qui force tout de même le sourire à l’heure où des centaines de personnes poursuivent leur action sans faiblir afin de sensibiliser l’opinion publique (avec, toutefois, un désintérêt certain par rapport au début). Des beaux gosses mangeant du caviar, jouant du djembé une cravate autour de la tête ou encore affichant des panneaux invitant à leur faire une fellation (mais seulement sur 1% de leur sexe, soyons sérieux), il n’en fallait pas plus pour rendre le mouvement Occupy Wall Street un brin plus glamour et sexy tout en le dédramatisant (ce qui n’est pas forcément du goût de tout le monde).

 

American Psychos 3Les indignés ne le seront qu’un peu plus, les open-minded s’en délecteront. Si cette série de photos s’impose comme un pied de nez au sérieux de la cause, elle a le mérite, finalement, de braquer de nouveau les projecteurs des idéalistes qui se battent pour leurs croyances et font désormais presque partie du paysage urbain d’une ville en pleine effervescence.

Quoiqu’il en soit, la dérision est de mise et l’initiative est à saluer : oser tenter le politiquement incorrect aujourd’hui en s’attaquant à un mouvement qui a plutôt tendance à s’attirer la sympathie du public pouvait sembler risquer. Au final, c’est un décalage qui mérite le détour.

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 19:36

FiverrNon, non, non, vous ne rêvez pas : vous avez bien lu le titre. Il ne s’agit pas non plus d’un titre en l’air, uniquement destiné à attirer le chaland. L’information est réelle et elle met en exergue le développement d’un nouveau business qui pourrait fort bien s’avérer très lucratif.

Facebook. Un profil. Un statut de “relation”. En couple, c’est compliqué”, “célibataire”… Dur, dur d’afficher ce dernier dans un monde – certes virtuel mais qui vous plonge de plein pied dans la réalité des relations amicales, familiales ou professionnelles avec, toujours, cette consternation : “comment ? t’es toujours célibataire ? “. Evidemment, on peut toujours refuser d’afficher son statut, mais cela ne fait pas taire les personnes qui se sentent concernées par cet état de fait.

Alors comment éviter trop de questions, d’angoisses de la part de personnes bien pensantes et afficher un statut “épanoui” ? En louant une petite amie virtuelle, bien sûr ! Mais comment diantre n’y aviez-vous pas pensé plus tôt ? Une jolie fille qui se fera passer pour votre copine histoire de calmer un peu les esprits et de vous donner le beau rôle (surtout si c’est vous qui, au final, “décidez de mettre fin à votre histoire”).

Il ne vous reste plus qu’à aller choisir l’élue de votre cœur sur un site spécialisé.

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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 18:20

Il y a quelques pépites qui se baladent sur le web. Et j’ai la chance de travailler à côté d’un garçon qui les trouve (presque) toutes et me fait partager ses découvertes. Cette semaine, j’ai eu droit à une parodie bien sentie. Un mec se fait larguer et ses copains tentent de le réconforter à base de recettes de nanas piochées dans les magazines féminins.

C’est drôle, c’est piquant et… ça vous rappellera forcément quelque chose (enfin, surtout aux filles). Du “je vais te présenter des meufs” au “raconte-nous tout” en passant par la descente dans le pot de glace, tout y est ! Entre solutions de mecs et conseils “avisés”, c’est un petit délice jubilatoire.


Very Bad Blagues - Quand on se fait larguer par Palmashow
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13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 18:10

Devenir connu après s’être fait jeter de boîte, c’est possible. Ca permet même de devenir un véritable people 2.0 qu’on invite pour booster la fréquentation.

La preuve avec Jonathan Montalvos, devenu célèbre après avoir asséné un “mon père il est plus riche que toi” à un videur peu compréhensif qui refusait de le laisser entrer. L’incident, filmé, a été mis en ligne et lancé la notoriété du jeune Jonathan. Depuis, non seulement il entre en boîte, mais en plus on le paie pour ça, jusqu’à 1500 dollars.

Encore une belle preuve de ce que nous réserve le web…


Mon père est riche : la folie dans les bars par Spi0n
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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 19:14

Un vent de sexytude a soufflé sur le Musée d’Orsay l’espace de quelques minutes lorsqu’Etam a lancé son OPA en mode glamour. Le pitch ? Trois jolies filles venues visiter le musée et… y faire un défilé pour le moins non-conventionnel.

Rien de bien particulier au premier abord : trois bombes entrent au Musée d’Orsay vêtues de jolies impers de couleur. Rien de remarquable, si ce ne sont leurs belles gambettes. Mais alors que les visiteurs regardent les toiles exposées, les trois filles retirent soudain leurs impers pour se retrouver en sous-vêtements et parcourir le musée avant de regagner la sortie. Ca s’appelle une action coup de poing.

Seul hic : personne au musée n’était prévenu de cette action. Et – ce que la vidéo ne montre pas – les trois mannequins ont été interceptées par le service de sécurité.

Au final, la vidéo a été vue (à cette heure) 55372 fois sur Youtube alors qu’elle n’a été mise en ligne qu’il y a trois jours. Une initiative qui aurait pu être mieux mise en avant mais qui a tout de même fait son petit effet.

Les hommes risquent fort de se prendre d’une affection soudaine pour le musée… l’air de rien…

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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 19:20

Hier, 10 janvier 2012, outre l’arrivée tonitruante de Free Mobile, un petit nouveau a fait son apparition : Buzz & Co.

Buzz and CoBuzz & Co, c’est un blog qui porte bien son nom. Ca parle de buzz, de community management, de médias sociaux, de communication 2.0… Bref, de tout ce qui est très à la mode en ce moment dans le monde de la communication et du marketing. Une occasion de retrouver les articles parus jusqu’à maintenant dans la rubrique “Jeux de com’” et bien d‘autres,  sur des problématiques diverses et variées.

Mais rassurez-vous : Absolute TrendSetter continue son petit bonhomme de chemin. Il semblait juste judicieux de séparer les articles “sérieux” de choses plus légères (quoique, pas toujours…).

Welcome Buzz & Co!

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