Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 12:55


Vogue-Paris.jpgDurant des années, je n’avais plus ouvert un Vogue. Il n’y avait pas de raison particulière, à part, peut-être, son poids. Oui, Vogue est un magazine qui pèse lourd. Et puis je me suis retrouvée, à nouveau, avec un exemplaire entre les mains. Pas bêcheuse, je me suis dit qu’il fallait m’y replonger pour soit y retrouver l’envie de parcourir les pages d’une bible de la mode, soit comprendre les raison qui m’avaient poussée à le laisser sur les rayons du kiosque à journaux.

Hélas, il ne m’a pas fallu longtemps pour me souvenir des raisons qui avaient fait de Vogue un paria dans mes lectures. 102 pages… Il a fallu attendre 102 pages pour commencer à trouver du texte. Avant ? des pubs, encore des pubs, toujours des pubs, avec des annonceurs allant jusqu’à prendre deux doubles pages d’affilée. Navrant… De bible, Vogue n’en était plus que celle de la publicité. Fin d’un mythe…

Pourtant, des milliers d’exemplaires de Vogue s’écoulent encore. Cas de conscience : pourquoi acheter de la publicité ? C’est alors que la vérité est apparue : la femme moderne se cherche, la femme moderne n’a plus de curiosité intelligente, elle s’attend à tout lui voir arriver sur un plateau. Alors, faisant fi des séries pensées par des stylistes de plus en plus vendues aux marques, elle se contente des pubs archi-marketées qu’on lui expose sur papier glacé. Pourquoi se fatiguer alors que ces pubs donnent le ton ?

Certes, quelques articles résistent à l’effusion publicitaires. On trouve encore, çà et là, des textes dont l’intérêt nous capte. En témoigne ce fameux numéro autour de l’avant-garde et son hommage à Bowie, certes succinct, ou encore l’œil d’Hubert de Givenchy sur une exposition qui fait descendre la haute couture dans la rue (via l’Hôtel de ville). Et les photos, ah, ces visuels si particuliers illustrant les pages cosméto… C’est là tout le charme de Vogue

Cependant, une simple question remet les choses à leur place : demandez à un kiosquier qui achète Vogue, il vous répondra “les agences de mannequins, les agences de presse, les étudiants en mode”. Retour à la réalité : si Vogue est un mythe, il est devenu celui des pros. On veut voir sa pub, son vêtement sélectionné, son mannequin en photo. En guise de rêve, Vogue ne vend plus qu’un retour sur investissement. Et c’est bien dommage…

Partager cet article
Repost0
29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 11:52

Fermeture voies sur bergeNooon !!!! Mais quels cons ! Les imbéciles ! Y a pas idée..!

De quoi ? De la fermeture des voies sur berge, pardi. Ce cher maire de Paris a réussi à se mettre à dos tous les parisiens (mais peut-être qu’il aime ça..?) en fermant hier les voies sur berge côté rive gauche. C’en est fini de se balader le long de la Seine sans aucun feu, maintenant on sera tous là-haut avec  les passages piétons et une belle recrudescence d’embouteillages.

Le discours de monsieur Delanoë est d’une naïveté déconcertante : “rendons les voies sur berge aux parisiens et haro sur les voitures”. Oui, oui, oui… et la marmotte elle plie le chocolat dans le papier d’alu… Paris et ses dix jours de soleil par an, Paris et ses parisiens toujours en train de courir… Et bien évidemment, ces super-stressés de la vie vont aller se balader sur les quais le soir en rentrant chez eux, entre le bureau et les courses à la supérette

Fermer les voies sur berge aux voitures, c’est un peu comme ne pas mettre de Destop dans les canalisations : ça bouchonne, ça reflue, ça sent mauvais… Supprimer les quais, ça revient à dire aux parisiens : vous partirez encore un peu plus tôt le matin pour vous rendre au travail, vous passerez encore un peu plus de temps dans les bouchons, vous utiliserez encore un peu plus d’essence pour chacun de vos déplacements.

Mais… monsieur Delanoë est un écolo convaincu. Il ne sait juste pas compter. Dommage pour un élu. Explication niveau 6ème : autant de voitures et moins de routes, ça donne..? Ca donne..? Une concentration plus importante, donc des ralentissements, donc une plus grande dépense d’énergie qui ne sera même pas allouée à la translation. On appelle ça de la perte d’énergie et elle s’envole pour alimenter le CO2 ambiant? “Bien ouéj” monsieur le maire !

Et qu’on ne vienne pas me dire que c’est pour mon bien. Parce que je suis aussi cycliste et que, si j’aime me déplacer à vélo, je ne me traverse pas Paris en hiver à bicyclette. Non, je suis moderne et je prends ma voiture. Les transports en commun ? Attendez… Il est à combien, déjà, le ticket de métro ? Absurde ! Je comprends et soutiens d’ailleurs les resquilleurs : je ferais volontiers pareil. Mais, plutôt que de baisser le prix des transports en commun, pour donner une alternative aux automobilistes et les inciter à choisir un autre mode de transport, on les augmente. Ca, c’est du plan marketing ! (à destination de bobos qui clament leur soutien à cette belle initiative mais seront les premiers à pester dans les embouteillages)

Au final, les automobilistes paraîtront encore plus nombreux (ils seront juste tous concentrés au même endroit), les cyclistes seront encore plus en danger (je tiens à nuancer : les “bons” cyclistes, ceux qui respectent le code de la route, parce que les autres… vous n’avez que ce que vous méritez !) et les piétons ne profiteront pas plus des investissements monumentaux qu’ils auront financés (un manège équestre !!!)… Perso, je crois juste que Delanoë a décidé de foutre un peu la panique et de laisser ses successeurs gérer le merdier quand il sera parti se mettre au vert.

Partager cet article
Repost0
29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 12:05

Aujourd’hui c’est gros, très gros, coup de gueule. D’une part contre notre ministre de la Santé qui nous vend littéralement aux mutuelles, d’autre part contre les journalistes qui ne mouftent pas. Commençons par les journalistes. Toujours décriés par la droite qui dénonce leur penchant à gauche (en même temps, chacun sa façon de pensée), ils couvrent aujourd’hui le gouvernement en “oubliant” de parler des réelles raisons de la grogne des médecins. Pourquoi ? Parce que le gouvernement de Sarkozy avait supprimé une niche fiscale qui leur était réservée et que François Hollande veut la réinstaurer. Alors évidemment, on ne mord pas la main qui vous nourrit. CQFD : tous des vendus !

Passons maintenant à ce qui nous concerne directement : le sort des médecins et, par extension, le nôtre. Alors voilà : Marisol Touraine veut supprimer les dépassements d’honoraires. Tout simplement. Tu m’étonnes qu’elle ait été reçue comme une reine par les mutuelles qui, aujourd’hui, prennent en charge ces fameux dépassements. Mutuelles qu’au passage on paie…

Bref, ce qu’elle nous prépare, c’est un dépassement 0 d’ici à 2016. Pas glop sachant que je ne connais pas beaucoup de spécialistes qui pratiquent le tarif de la sécu, et pour cause…

Explication de la raison des dépassements d’honoraires dans la vidéo - certes un peu longue mais très instructive - ci-dessous (parce qu’il faudrait peut-être penser à arrêter de diaboliser les médecins). Depuis le début des années 90 (voire plus tôt pour certains soins), les tarifs de la sécu n’ont pas augmenté. Or, tout a augmenté : les salaires (des assistantes, des infirmières…), les loyers (je ne vous fais pas de dessin sur la courbe des prix de l’immobilier), l’électricité, les charges, les assurances (tiens, les mutuelles aussi, c’est marrant), etc. Mais les tarifs de la sécu sont restés rigoureusement les mêmes.

Donc un médecin qui a plus de charges (voir plus haut : pour payer son assistante, son bloc quand il s’agit d’un chirurgien, le loyer de son cabinet, le matériel…) devrait, lui, ne pas être augmenté. Ben tiens. Et moi je vais demander le même salaire que mes parents dans les années 70, on verra comment je m’en sors. Pire : un grand ponte qui a fait de longues études lui aussi (pour rappel, les médecins enchaînent des études longues, très longues, des formations tout au long de leur carrière pour rester au top - et ça aussi ça a un prix - avec des gardes monstrueuses payées des clopinettes), Frédéric Van Roekeghem, l'actuel directeur de la sécu (polytechnicien de son état), a réussi à sortir l’ineptie du siècle : si on payait les médecins plus de 23 euros, il passeraient trop de temps avec leurs patients. Ben oui, c’est bien connu : ton médecin il aime bien passer du temps avec toi, ça l’amuse, et c’est pour ça qu’il aimerait être payé plus, pas parce qu’il fait des horaires de chien pour s’occuper correctement de ses patients.

Petite anecdote pour la route : ma généraliste, une vraie de vraie, passionnée par son métier (sinon, je ne comprends pas comment elle survivrait à son rythme de dingue), passe en moyenne trois quarts d’heure avec ses patients. Certains pensent certainement que c’est trop, mais le fait est que ses patients attendent parfois jusqu’à  2h45 dans sa salle d’attente pour être soignés par elle. Oui, 2h45 !!! (c’est du vécu) tout ça parce qu’elle est efficace. Mais alors, me direz-vous, pourquoi ne prend-elle pas des rendez-vous plus espacés ? La réponse est simple : parce qu’elle n’en a pas le droit. Une consultation, c’est 20 minutes, dixit la sécu. Ce même médecin reste parfois à son cabinet jusqu’à 1h du matin (le plus souvent c’est aux alentours de 22h-23h). Alors qu’elle a un fils. Alors qu’elle habite en banlieue. Et pourtant elle ne prend que 23 euros. Vous commencez à comprendre pourquoi elle mériterait de gagner plus ?

Reprenons : un médecin, une fois toutes les charges payées, s’il se base sur le tarif de la sécu, risque fort d’en être de sa poche. Vous travailleriez comme un forcené pour rien, vous ? Non ? Et bien voilà pourquoi ils descendent dans la rue et se rebiffent. D’autres pensent à s’expatrier. Après la fuite des grands patrons et des stars, voici venu le temps de la fuite des médecins. Et ça c’est vraiment grave, parce qu’à ce rythme-là, bientôt, on n’aura plus que les branquignoles pour nous soigner. Ca donne envie, non ?

Les plus riches iront donc se faire soigner à l’étranger. Les autres se démerderont avec des délais d’attente à rallonge (ben oui, puisque de toute façon pour être remboursé on nous imposera à tous les mêmes médecins). Et que dire des spécialistes avec lesquels on a besoin d’une vraie relation de confiance ? Les femmes devront faire appel à des gynécos qu’elles ne connaissent pas, alors que la relation à ce médecin est très particulière. L’ophtalmo qui vous suit depuis des années ? Il ne sera plus là. Vous irez à l’hôpital dans 5 mois. Une conjonctivite ? Pas grave, un généraliste vous prescrira un traitement générique pas forcément adapté, mais généralement approuvé.

Parce que c’est aussi ça qui nous attends : une médecine globale pour tous. Tous avec le même traitement (ce sont les labos qui peuvent se frotter les mains), pas de cas particulier. Bonheur ! Et on dit que les américains sont plus mal lotis que nous ? Voilà qui risque de ne pas durer. C’est ce que dénonce le docteur Arielle Salon, chirurgien de la main, libéral et hospitalier à Paris, membre du Collectif Blouses Blanches en Colère dans une lettre à Marisol Touraine. Elle qui la connaît bien n’y est pas allée de main morte pour lui expliquer qu’elle est complètement à côté de la plaque.

Parce que cette situation révoltante n’est pas médiatisée, c’est à nous de faire passer le message. Pour que les français ne croient pas que les médecins sont tous de riches connards. Leur salaire, ils l’ont mérité, ils ont travaillé dur - et continuent - pour nous offrir des soins de qualité. Personnellement, je n’ai pas envie de me retrouver avec la lie de la médecine pour me soigner quand tous les meilleurs se seront barrés. REAGISSEZ !!!

NB : la vidéo ci-dessus a été censurée par YouTube. Belle preuve du droit d’expression à la française..!

Partager cet article
Repost0
5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 13:43

Legging LacosteCette saison, Lacoste a fait fort avec de superbes silhouettes qui donnent envie d’aller en boutique. Vous me direz : les pubs, c’est fait pour ça. Mais voilà : la face cachée de la pub Lacoste, c’est que les vêtements n’existent pas ; vous pouvez toujours courir pour les trouver en boutique ou sur la webshop : ils n’ont été créés que pour la pub, pas pour vous.

C’est le cas de ce legging bleu et noir dont je vous parlais ici. Première déception à la boutique : il s’agit non pas d’un legging, mais d’une combinaison. Soit, les stylistes made in Lacoste ne peuvent pas voir tout bon. C’est regrettable, mais tout à fait excusable. Ce qui l’est beaucoup moins, c’est que ladite combinaison n’existe pas; il s’agit uniquement d’un prototype non commercialisé, créé uniquement dans le but de vous faire saliver.

Ah !

Donc chez Lacoste, le service communication estime que la collection réelle ne vaut pas la peine qu’on la montre et qu’il vaut mieux diffuser des images de chimères… C’est pas joli-joli, tout ça…

Donc pour résumer, l’équipe marketing Lacoste pourrait aussi nous dire : “regardez comme nos vêtements sont beaux. Vous les aimez ? Et bien ils ne sont pas pour vous !”

C’est bien ça, de la publicité mensongère, non ? Montrer des choses qui n’existent pas…

Partager cet article
Repost0
28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 16:53

Ligne 9Ca faisait un bout de temps que je n’avais pas poussé un bon petit coup de gueule. Et bien voilà : je m’y remets. A l’heure où le temps est déréglé (y a plus de saison, ma bonne dame), où la couche d’ozone par en c…, où on nous serine qu’il faut é-co-no-mi-ser l’énergie (fonctionne aussi avec économiser l’eau, moins consommer, protéger les espèces menacées…ajoutez ce qui vous passe par la tête), l y a quelques hérésies qui subsistent.

Alors oui, en hiver, je mets le chauffage. Je ne suis pas de celles qui se couvrent de dix épaisseurs pour vivre dans une pièce à 18°C. Ecolo, oui, retour à l’âge de pierre, non. Idem pour la bains : j’en prends, mais avec modération (oui, comme pour l’alcool. Modération est le nouveau meilleur ami du politically correct). Idem pour la voiture, etc.

Donc on nous demande de faire des efforts.

MAIS A QUOI CA SERT QUAND DANS LE METRO ON VOUS MET LE CHAUFFAGE QUAND IL FAIT 25°C ???

Parce qu’hier soir, après une belle et chaude journée passée en petite robe à bretelles, j’ai eu le bonheur de trouver une place assise dans le métro. Le bonheur..? Pas si vite, papillon… Il y avait baleine sous gravillon : autant de places libres avec tout ce monde debout, j’aurais dû me méfier… A peine assise, j’ai senti sur mes jambes le souffle brûlant… des radiateurs du métro. Ne voyez là rien de sulfureux, sauf peut-être dans son sens le plus primaire et désagréable : asphyxiant, étouffant, suffoquant (je suis à cours d’adjectifs, là).

La RATP, donc, qui nous augmente sans cesse le prix des titres de transports (deux fois dans l’année, cette fois-ci, quand même, il faut le noter), finance le réchauffement climatique à grand renfort de chauffage en plein mois de juin quand il fait 25°C (la nuit, je précise, hein, parce que dans la journée c’était 30, alors les rames avaient bien eu le temps de monter en température => CQFD). Déjà que nombre de déodorants lâchent en pleine journée sans aide extérieure, imaginez le carnage quand on leur donne des raisons de le faire…

Partager cet article
Repost0
21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 16:37

Hier, petite tradition familiale, je suis allée voir les vitrines de Noël des grands magasins avec mon pôpa. Direction le boulevard Haussmann pour admirer les créations hivernales des Galeries Lafayette et du Printemps. Si, dernièrement, j’avais été quelque peu déçue des vitrines (notamment cette manie de coller des casseroles partout pour bien expliquer aux petites filles quel sera leur rôle en grandissant), j’avais quelque espoir pour cette année : le thème du rock, je dois le dire, me plaisait bien.

Vitrines de Noël Galeries Lafayette 2011Ah, le thème du rock. Dire que je m’imaginais un remake enfantin de Love Actually où la rock star en perdition la joue trash sur un chant de Noël revisité pour l’occasion. Bref, je m’attendais à tout. Sauf à ça !

Les Galeries Lafayette d’abord : des poupées, encore des poupées, toujours des poupées. Ou plutôt “toujours les mêmes poupées”. Ici elles chantent, là elles jouent de la batterie, ailleurs de la guitare… Affublées de tenues dignes de Jem et de ses chanteuses (vous vous souvenez de Jem et les hologrammes ? Non ? regardez plutôt un peu plus bas alors), rutilantes de paillettes et de strass. Et le sapin ? Et le Père Noël ? Et les rennes ? Et les bonshommes de neige ? Et la neige, d’ailleurs ? Rien, absolument rien qui laisse entendre, de près ou de loin, qu’il s’agit de vitrines de Noël.

Vitrines de Noël Chanel au printemps 2011Mais encore pire que les Galeries, le Printemps. Là, c’est l’hégémonie Chanel. Les vitrines sont littéralement trustées par la marque qui ne laisse aucune place à Noël, encore moins aux enfants, ni même à l’imagination. Sur les quatre vitrines “pour les enfants”, une est associée à Tokyo, une autre à Moscou, une au grand Karl (si, si : plein de petits Lagerfeld partout, regardez la photo) et une dernière à Chanel Airlines. Waouh ! Ca ça fait Noël, hein !

Et que dire des vitrines intercalées, qui nous montrent la collection croisière. Pourquoi ne pas faire plus simple et rebaptiser les vitrines de Noël en “vitrines pour les riches clients russes et japonais qui vont venir dévaliser le stand Chanel” ? Hélas… Noël mérite bien plus aujourd’hui que jamais auparavant son étiquette “fête commerciale” car, à force de vouloir pousser à la consommation, on en oublie les véritables héros de la fête : les enfants. Inutile de s’étonner, après, si des clones de Suri Cruise éclosent çà et là, réclamant non plus une poupée qui pleure ou un déguisement de princesse, mais des escarpins Jimmy Choo et une robe du soir griffée.

Quant aux petits boys, eux n’ont carrément pas droit à la parole. Les voitures, les jeux de construction, les avions… Trop cheap, trop banal, trop prolo. On ne va tout de même pas gâcher ce bel étalage made in Chanel pour plaire aux garnements en culottes courtes qui, de toute façon, n’entrent pas dans le cœur de cible (ah bah oui : Chanel n’a pas de collection masculine).

Vitrines de Noël BHV 2011Reste le Bon Marché. Là, ils ont décidé de donner dans le pédagogique avec l’histoire des étoiles. Alors oui, les étoiles ça fait Noël. Mais alors il faut qu’elle soit perchée en haut du sapin, l’étoile, ou encore qu’elle brille au-dessus de la crèche. Rien de tout ça ici. Une voix off qui raconte une histoire pourrie et des jeux de lumières pas terribles. Pas de quoi casser trois pattes à un canard…

Tout ça pour dire que, décidemment, et au risque de passer pour une vieille aigrie, les vitrines de Noël ne sont plus ce qu’elles étaient. Out l’esprit de Noël, bienvenue dans l’ère du luxe omniprésent. On se plaignait de la mythologie made in Coca-Cola, c’était sans compter sur le remake 2011. Jetés à la trappe, les symboles traditionnels : aujourd’hui on veut du luxe, du design, du fashion. Heureusement, il paraît que le BHV n’a pas encore succombé et a joué à fond la carte de Noël inspiration Québec cette année. Merci le BHV !

Partager cet article
Repost0
26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 18:26

GaumontGaumont, je vous en ai parlé il n’y a pas si longtemps que ça. Souvenez-vous : les salles sans clim avec 35°C, le son pourri… Bref, moi qui aimais tant les cinémas Gaumont (tous judicieusement positionnés près de chez moi, de ma salle de sport ou du bureau…), je commence à voir rouge.

Cette fois-ci, c’est la carte de fidélité qui me fait hurler. Pourquoi ? Ah, mais je vais vous expliquer tout ça…

Alors, le principe de la carte de fidélité, c’est que “plus tu vas au cinéma, plus t’as de places gratuites”. 5 fois dans le mois ? Une place gratuite ! 24 fois dans l’année ? Une place gratuite ! C’est ton anniversaire ? Une place gratuite ! (bon, là, laissez-moi mettre un premier bémol : cette place est valable uniquement le jour de l’anniversaire, pour ceux qui n’ont pas de vie, pas d’amis, pas de famille et vont donc s’enterrer au ciné pour fêter ça)

Alors, voyons ça de plus près. Tout d’abord, le coup des “5 fois, 1 place”. Il m’est régulièrement arrivé d’aller cinq fois au cinéma dans le mois. Chaque fois, je présente ma carte de fidélité. Et systématiquement, quand je vais sur le site pour récupérer la place offerte, l’une de places n’a pas été comptabilisée. Donc message via le formulaire de contact avec jours et horaires des séances pour expliquer qu’il y en a une qui est passée à la trappe. Ils sont gentils : ils font un “geste commercial” parce que j’ai dû “oublier de présenter ma carte”. Sauf que…

Sauf qu’une fois, j’ai réservé ma place sur le site. Jusque-là, pas de problème. Arrivée au ciné, je présente ma carte de fidélité puisque c’est avec elle que je récupère ma place. Vous suivez ? Le lendemain, pas de trace de mon passage sur le site. Trois jours après non plus. Alors formulaire de contact. Pour expliquer que là, pour le coup, on ne peut pas nier que j’aie présenté ma carte puisque c’est grâce à elle que j’ai pu récupérer ma place. Passons…

Et là, coup de grâce ! Juin, fête du cinéma, bien entendu j’enchaîne quelques séances. Suffisamment pour… qu’on m’offre une place. Mais surprise quand j’ai voulu réserver : “l’adresse email xxxxx n’est plus valide”. Tiens donc ! C’est juste une adresse que j’utilise chaque jour. “Merci d’en saisir une nouvelle”. Soit. J’essaie alors d’envoyer un message via le formulaire de contact, mais… on ne peut envoyer de message concernant une carte activée qu’en se connectant à son compte. Je rêve !

Retentative, remessage d’erreur me demandant de fournir une autre adresse mail. Je m’exécute et là, rien. Néant, nada, niente, nothing. Rien. Pas d’email de validation. Je retente le formulaire de contact : on me dit qu’il faut activer ma carte. ????? J’active la carte, je reçois le mail de validation, je vais pour me connecter et… “l’adresse xxxxx n’est plus valide…”

ArnaqueJe résume : pour contacter le service technique / commercial / peu importe, il faut se connecter. Pour se connecter, il faut entrer une adresse mail et un mot de passe. Quand l’adresse mail n’est plus reconnue pour une raison qui m’est inconnue, impossible de se connecter. Donc je suis dans l’impasse : impossible de me connecter = impossible de les contacter = impossible d’utiliser mes points. Ajoutez à cela que quand vous appelez Gaumont Pathé (le numéro est dans les mentions légales), on vous répond qu’il n’y a personne pour vous répondre et qu’il faut envoyer un mail. Mail auquel personne ne répond..!

Alors vous ne m’en voudrez pas si j’adhère à la théorie de Milie (vous ne connaissez pas Milie ?) qui pense que cette histoire de carte de fidélité c’est juste un coup de pub, histoire de rameuter du peuple en lui faisant croire qu’il a à y gagner. Parce que la plupart des gens oublient de montrer leur carte. Ou d’utiliser leur place offerte à temps. Et quand, comme moi, on coûte des places gratuites régulièrement, ça déplaît. Ce n’était pas pensé comme ça…

Parce que je suis furax et que j’en ai assez qu’on prenne les gens pour des tartignolles, partagez cet article. On ne sait jamais : peut-être que quelqu’un chez Gaumont réagira (mouais, mouais, mouais, et la marmotte elle plie le chocolat dans le papier d’alu…)…

Partager cet article
Repost0
5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 11:58

DelanoëIl l’a voulu, il le fait ! Delanoë est en passe de nous pourrir la vie pour de bon. Mais il fait semblant de demander leur avis aux parisiens. Ca s’appelle noyer le poisson.

Petit récapitulatif :

1. Il cherche à virer toutes les voitures en augmentant les embouteillages et en diminuant le nombre de places de stationnement. A part polluer un peu plus (il n’y a pas moins de voitures, juste plus de voitures pare-choc contre pare-choc ou qui tournent 107 ans pour trouver une place – j’ai déjà tourné 1h45 autour de chez moi pour pouvoir me garer, faites le calcul en dépense CO2).

2. Il rend dangereux le vélo à Paris sous prétexte de vouloir simplifier la vie aux cyclistes en permettant aux vélos de remonter les rues en sens inverse du trafic (voire mon expérience ici). En général, les rues en question sont étroites et il n’y a pas la place de faire passer un vélo dans le bon sens, une voiture dans le bon sens et un vélo en sens inverse. Et après on s’étonne qu’il y ait plus d’accidents.

3. Il déresponsabilise les cyclistes (et les piétons) : t’es le plus faible, t’as tous les droits. Donc évidemment, quand un cycliste grille un feu et se fait renverser par une voiture, c’est le conducteur de la voiture qui est en tort. Accessoirement, je n’ai encore jamais vu un cycliste se faire arrêter pour non respect du code de la route.

4. Il prétend vouloir aménager les voies sur berge pour que les parisiens aient une meilleure qualité de vie. Faisons le compte de jour d’ensoleillement à Paris et voyons voir si c’est rentable, tout ça, parce que bon, sincèrement, la fiesta au bord de l’eau, j’aimerais pouvoir y croire 365 jours par an, mais il va en falloir des gaz à effet de serre pour y arriver.

5. Un manège équestre ?!?!? Et pourquoi pas une piste de ski aussi ? Et on aura des flics pour gérer ça ? Non, parce que déjà que c’est le bordel avec Paris Plage, là, à longueur d’année et à travers tout Paris, ça promet !

Berges de Seine6. Notre cher maire prend en compte l’avis des parisiens (sic). Oui, mais alors que les retraités, hein. Ceux-là même qui n’ont plus le permis (ou qui ne l’ont jamais eu, ou qui ont tout simplement renoncé à conduire parce qu’à un moment ça devient dangereux). Il suffit de regarder les horaires des permanences dans les mairies. Si vous bossez, n’y comptez pas. Un référendum sur le web ? Que nenni, on ne va pas simplifier la vie des parisiens, non plus. Donc si vous êtes actif, fermez votre gueule, c’est tout ce qu’on vous demande.

7.  Et pour les voitures, on fait quoi ? Ben ils se démerdent, les automobilistes !!! Ils vont bien finir par dégager, non ? Z‘ont qu’à prendre le métro comme tout le monde (et se retrouver dans les grèves, avec des employés de la RATP de bonne foi : ben non, la ligne 14 ne fonctionne pas puisqu’il y a grève. La 14, donc, celle qui est complètement automatisée… Imaginez les autres !).

8. Enerver les automobilistes pour les rendre plus dangereux. On en revient toujours au même point : plus on complique la vie des automobilistes, plus il y a de risque d’accident. Et comme c’est toujours le plus fort qui est responsable, gageons que la diabolisation des voitures est loin d’être terminée.

9. Jamais il n’écoute les parisiens..? Ceux, comme moi, par exemple, qui utilisent le vélo, la voiture, le métro, le bus et leurs pieds ? Des gens normaux, quoi, pas des enragés rétrogrades.

10 JAMAAAAAIIIIISSSS ???????

Paris aux parisiens ! Pas à un tyran complètement déjanté, un criminel en puissance, un fou dangereux qui va nous pourrir la vie en rendant la circulation de plus en plus dangereuse.

Ouf ! Ca fait du bien un petit coup de gueule de temps en temps.

Jetez un œil, pour rire : http://bergesdeseine.paris.fr/

Partager cet article
Repost0
4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 12:22

GaumontLa semaine dernière, c’était la fête. Pas celle de l’indépendance des Etats-Unis (non, ça c’est aujourd’hui). Ni la fête nationale (ça c’est dans 10 jours). Non, c’était tout simplement la fête du cinéma. Rendez-vous annuel où on passe ses journées dans les salles obscures au lieu de profiter du soleil, tout ça pour avoir accès à des films pour un prix raisonnable (aaah, la belle époque des films à 5 francs..!).

Donc, qui dit fête du cinéma dit multiplication des passages en salles et visites de cinéma à gogo. Si je n’ai vu que six films (y en a qui bossent), j’ai toutefois pu expérimenter la nouvelle version des cinémas Gaumont. Gaumont, à la base, ce sont mes cinés préférés. D’abord parce qu’il y en a un tout près de chez moi, un autre où je fais du sport, encore un autre pas loin du bureau et enfin à Montparnasse, ce qui arrange certains amis vivant dans le 17ème (sic !).

Donc, Gaumont. Sa carte de fidélité qui fonctionne un peu quand ça l’arrange (le nombre de fois où j’ai dû envoyer un mail pour expliquer que j’étais allée à cinq séances différentes durant le mois, alors merci de ma filer ma place gratuite) et… ses salles “ultra-modernes”. Oui, parce que si, de prime abord, les salles paraissent top, en grattant un peu on s’aperçoit que c’est le retour des petits cinés de quartier, avec toutes leurs options dont on se passerait bien.

Premier constat : Montparnasse. 12 salles. Dont 7 n’ayant pas la clim. Ben tiens. En plein mois de juin… Et ce n’était pas un incident de dernière minute, non : des personnes ont fait remarquer que ça faisait plus de 15 jours. Gaumont, toujours aux petits soins pour ses clients priorité aux économies.

Second constat : Opéra. Moins de salles. Mais évidemment une qui n’a pas la clim. Ca commence à faire beaucoup, non ? Par 35°C, on dit “Merci A bas Gaumont !”

Troisième constat : Opéra toujours, mais Montparnasse aussi. Le son qui crachouille. Dès qu’un certain nombre de décibels est dépassé, ça vous chatouille les oreilles avec des vibrations qui ne sont pas les bienvenues. Passe encore pour “My Little Princess”, beaucoup moins pour un film d’action. Gaumont, ça fait mal aux oreilles.

Conclusion : Gaumont, c’est le revival des petits cinés, l’ambiance “pas changé depuis sa création”, confort en option et qualité de diffusion du film au rabais. Tout ça sans le charme du petit ciné. Gaumont, payez le prix, renoncez à la qualité !

Partager cet article
Repost0
21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 17:11

M6Bientôt, sur M6, les émissions vont passer en boucle : à peine l’épisode regardé, il repassera. Presque de la VOD : vous avez loupé le début ? Pas de panique, faites comme au ciné dans les années 80 : attendez la prochaine séance.

Dernier exemple en date de ce foutage de gueule en bonne et due forme ? La série Hawaii 5-0. Début de la diffusion en avril. Rediffusion des premiers épisodes : dès la fin mai. Même plus besoin d’attendre d’avoir quelques saisons derrière soi avant de se retaper les premiers épisodes. On subissait déjà ce genre d’absurdité avec NCIS, NCIS Los Angeles, Bones, Docteur House sur TF1 (là, ils poussent le vice jusqu’à vous mettre deux nouveaux épisodes le mardi, suivis de rediffusions, et on rempile sur les rediffs le dimanche !)… Les chaînes essaient tant bien que mal de rentabiliser leurs investissements : maintenant qu’on a payé, on les leur sert à tous les repas, leurs séries préférées.

Allez vous y retrouver, vous, avec ce mix intersaison permanent. Impossible de suivre, la logique disparaît. Pourtant, quitte à nous noyer sous les rediffs, ne serait-il pas plus simple de nous sortir une autre série plutôt que d’enchaîner les nouveaux, les anciens, les encore plus anciens, les presque nouveaux..?

La réalité, c’est que les chaînes (privées de surcroît) se paient la tête de leurs téléspectateurs. Mais à trop jouer avec le feu… Si la majorité des ménages attend encore le rendez-vous hebdomadaire qui rythme leur vie (sans parler des célibattantes qui se font des tête à tête avec leur série télé), le streaming risque fort de faire perdre de l’audience à ces grandes chaînes qui se croient tout permis. On assiste déjà, chez les trentenaires, à une migration de la télé classique vers le médium web : plus facile, plus libre, et surtout, surtout, sans rediffusions à outrance.

Le petit écran a beau hypnotiser et rassembler, les écrans d’ordinateur ont de plus en plus de succès et vont bien finir par le détrôner, certainement plus tôt que tard compte-tenu de l’attitude scandaleuse (n’ayons pas peur des mots) des chaînes nationales. Oui aux nouvelles séries, oui aux nouvelles saisons, non au passage en boucle d’épisodes usés jusqu’à la corde (ou tout juste diffusés). Les moutons devant leur télé vont-ils enfin réagir ou vont-ils continuer à se faire trimballer, en râlant sur leur poste ?

Partager cet article
Repost0