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14 mars 2008 5 14 /03 /mars /2008 13:40

Parmi les choses qui m'énervent prodigieusement, il y a le fait de se faire piquer son sac. Parce qu'un sac de fille, c'est sa maison, sa vie y est entreposée, ses objets-doudous, son petit monde, ses angoisses et ses espoirs. Le sac d'une fille, c'est sacré, et personne, je dis bien PERSONNE, ne devrait s'amuser à le lui piquer, parce que les conséquences sont désastreuses.
Sac---main.jpg
Pourquoi un tel sujet? Et bien tout simplement parce que je continue à voir des femmes faire exactement ce qu'il ne faut pas. Premier réflexe en montant en voiture? Mettre son sac sur le siège passager, parce que le sac, c'est un compagnon de voyage, il fait partie de l'entourage proche, c'est un bon copain qu'on traîne partout. Le problème, c'est qu'à l'inverse d'un copain en chair et en os, le sac bien installé sur le siège passager attire la convoitise au moins autant qu'un George Clooney en cabriolet aux abords du printemps. La différence? Quand vos rivales se contenteront de baver devant George amoureux sur le siège de votre Mini, le petit con malfrat qui lorgne sur votre sac ne se posera pas deux fois la question avant de le saisir, même si ça implique de briser la vitre.

Alors forcément, bon nombre de filles se disent que, si ça ne leur est pas encore arrivé, c'est qu'elles ne fréquentent que les beaux quartiers, ceux où personne, ô grand jamais, ne s'essaierait à piquer le sac d'une demoiselle de bonne famille. Et là, je m'esclaffe! Oui, parce que le quartier n'a rien à voir avec ça, la lignée familiale de la demoiselle non plus. Un sac sur un siège passager, c'est un appel au crime, et des petits voleurs qui larcinent à mobylette, il y en a partout. 

Exemple proche de moi: ma mère. Ma mère, fondamentalement, ce n'est pas une parano, loin de là. Son sac, pendant des années, elle l'a gentiment assis à ses côtés, histoire de pouvoir lui confier ses secrets (ou les reprendre) en deux temps, trois mouvements. Bien sûr, elle n'alalit pas jusqu'à laisser la vitre ouvert, faut pas pousser, mais elle le posait, réflexe systématique, dès qu'elle passait derrière le volant. Jusqu'au jour où...

... Embouteillage sur le périph, sac sur le siège, scooter qui passe, bris de glace dans un grand fracas, et le sac s'était envolé comme par magie. Bien sûr, elle a voulu courser les petits cons malfrats qui lui avaient piqué son petit monde en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire, évidemment que des automobilistes compatissant ont tenté de bloquer le scooter qui se faufilait entre les lignes de voitures. Bien sûr... Mais un scooter dans les embouteillages, on peux faire ce qu'on veut, on ne la rattrape pas.

C'était donc la petite mise en garde du jour, le coup de gueule aux piqueurs de sac, destiné à rappeler aux pauvres victimes que nous sommes que la fatalité c'est souvent un manque de précautions. Je n'accuse pas les écervelées que nous sommes (j'ai moi-même longtemps défié le bon sens), j'aspire juste pousser à changer quelques habitudes. D'abord, parce que PERSONNE ne touche à mon sac, et ensuite parce qu'une vitre brisée, en hiver, c'set la pneumonie assurée (même quand le printemps fait mine de pointer le bout de son nez). Alors le sac, c'est entre les deux sièges (je pousse le vice jusqu'à l'attacher avec la ceinture en même temps que moi) ou aux pieds, bien calé contre la porte. C'est dit. Bon week-end!

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4 février 2008 1 04 /02 /février /2008 22:48

Il y a des jours comme ça "où tout ne va pas pour le mieux, y a des jours où tout part en couille" commence mal. Hier, alors que j'allumais ma télé pour un brunch dominical des plus instructifs (un épisode de Dr.House que j'ai dû acheter faute d'avoir pensé à l'enregistrer), j'ai réalisé que j'allais devoir galérer avec la hotline Free (15 centimes d'euro la minute). La raison? Des parasites sur mon image haut déf. Aïe!
freeboxHD-boitierAB.gif
Bonne poire, je me suis dit que j'allais me débrouiller toute seule. C'était forcément une question de branchement. Et là, le parcours du combattant a commencé. Parce que si, chez crétin.fr, ils ont des fils partout, et que Free clame qu'avec le WiFi c'est peanuts, c'est qu'ils n'ont jamais vu l'arrière de mon meuble télé! Entre les câbles d'alimentation de la télé, de la PS2, du lecteur DVD, de la Freebox et du boîtier HD et les péritel, ça en fait du bazar.

J'y ai passé la journée, imitation de blonde que je suis, à démêler, rebrancher, ranger, attacher les fils ensemble pour gagner de la place et de la clarté. Au final: j'ai fait le ménage (c'est fou la poussière qui se colle derrière un meuble télé), mes fils sont tous rentrés dans les étagères, mais mon image est toujours parasitée.

Alors je teste. Je branche la Freebox HD sur la prise péritel de la PS2, pour voir. Toujours de la neige. Donc ce n'était pas la prise péritel. Mais pour en être certaine, je branche la PS2 sur la prise péritel où est la Freebox, des fois que... Mais non, l'image est nette avec la PS2. Donc la prise péritel va bien, CQFD. Re-rangement, re-enroulage de câbles. On va laisser passer la nuit, des fois que...

Ce matin, toute endormie, je rallume la télé (accro, vous avez dit?). Parasites sur mon image. La blague, c'est que même quand la Freebox HD est en veille, ils sont là. Pour les faire disparaître, il faut débranche le boîtier. Bon, je me résouds: il faut appeler la hotline parce qu'à ce niveau-là, c'est un problème matériel puisque parasites même quand boîtier HD en veille.

Première tentative: le numéro de proximité envoyé par mail il y a peu, annoncé comme la grande news de 2008. Pas de chance: le numéro n'est pas accessible en ce moment, il faut appeler entre 8h et 22h15. Pourtant il est plus de 10h. Ils sont drôlement en retard le matin chez Free..! Mais ça bascule sur le numéro normal. 

Un conseiller me répond et commence par me résumer mon offre. Genre je sais pas que j'ai l'offre dégroupage total et que ça veut dire que je n'ai pas d'abonnement France Telecom, blablabla. Merci de m'avoir fait perdre trois minutes pour m'annoncer cette nouvelle inédite et vérifier mon identité (en prenant bien son temps, hein, faudrait surtout pas se presser, la conversation durerait moins longtemps). Verdict: "essayez avec une autre prise péritel". Ah bah oui! Des prises péritel, j'en ai toujours sous la main! Comment n'y avais-je pas pensé plus tôt?!? 

Je farfouille donc et trouve un équivalent (parce que forcément, des péritel comme celle de Free, j'en ai pas). Je débranche, je rebranche, je rallume, et là... des parasites!!! Je rappelle. Une conseillère cette fois-ci. Rebelote sur la vérification d'indentité (ils n'ont donc pas l'affichage du numéro chez Free???), confirmation que je suis en dégroupage total, etc... J'explique tout ce que j'ai fait, testé, etc. et annonce: c'est un problème matériel, alors je fais quoi? "Avez-vous relancé votre Freebox?" Je tombe des nues: rebooté ma Freebox? Avec le nombre de fois où je l'ai débranchée, et vu que l'écran d'accueil a changé, j'imagine que oui. Mais non! Il faut faire comme dit la dame. J'ai beau lui expliquer que ça ne sert à rien, parce que si j'ai des parasites quand la box est en veille, c'est que c'est un problème matériel et pas logiciel, elle insiste. 

Trois minutes après, le verdict tombe: j'ai rebooté, ça n'a rien changé. "Pouvez-vous patienter, je vais voir avec mon supérieur?" Au point où j'en suis... Sauf que la dame ne m'a jamais prévenue que j'allais passer plus de 15 minutes pendue au téléphone sans personne au bout du fil. Juste le temps de prendre un autre appel? Quand elle est revenue, ça a été pour me remercier d'avoir patienté (sans blague! je suis devenue un poil agressive tout d'un coup) et me dire qu'elle allait me donner un autre numéro pour faire venir un technicien, "mais c'est gratuit". De toute façon, je l'ai déjà payé le déplacement du technicien...

Bilan de l'opération: au total plus de 50 minutes en ligne avec Free, dont 35 min 42 sec la deuxième fois, pour rien! Et le technicien me demanderez-vous? Et bien j'ai essayé de le joindre toute la journée parce que "toutes les lignes de votre correspondant sont occupées, veuillez rappeler ultérieurement". A 21h15, j'ai rappelé Free. Re-vérification de mon identité, re-confirmation de mon offre et la sentence: le numéro qu'on m'avait donné - et fait répéter - n'était pas le bon. Et là, devinez quoi... Le conseiller me demande de patienter...

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6 janvier 2008 7 06 /01 /janvier /2008 20:47
Et certainement pas le dernier, malheureusement. Voici donc mon premier coup de gueule, celui d'une trend-setteuse tendance écolo qui s'énerve quand elle a l'impression qu'on la prend pour une c... Toutes ces belles paroles et soi-disant résolutions du gouvernement et des villes censées aider à protéger l'environnement, ou tout au moins à ne pas trop l'abîmer, et voilà que la dure réalité me tombe dessus: je peux toujours trier, ça ne sert à rien.

Samedi 5 janvier, petit tour dans les rues de la capitale. Ok, je suis en voiture, mais il fait froid, je sors tout juste d'une grippe qui m'a clouée au lit pendant trois jours, et ce n'est pas comme si je n'avais pas traversé Paris. Devant moi, un camion-poubelles. Jusque-là, rien de bien original, c'est même plutôt bon signe qu'on ne laisse pas pourrir nos déchets tout le week-end. En revanche, je comprends moins bien le coup de voir disparaître tour à tour le contenu des poubelles à couvercle vert et de celles à couvercle jaune, pêle-mêle, dans le camion. Ainsi, nous avons beau faire le tri à la maison, il ne s'agirait que de se donner bonne conscience?
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Jusqu'à nouvel ordre, les camions ne sont pas équipés de deux compartiments séparés, et puis, de toute façon, les couvercles jaunes et verts s'en vont sans aucun ordre de chaque côté de la benne. Alors quoi? Est-ce une vaste fumisterie, l'invention du tri sélectif à la source? Et l'individu qui me proposait de créer des postes de trieurs dans les déchetteries aurait-il donc raison? Par quel hasard douteux les éboueurs se sont-ils mélangé les pinceaux. Peut-être ne se sont-ils pas encore remis du réveillon? Peut-être ont-ils besoin de lunettes? Peut-être le jaune et le vert sont des couleurs trop proches l'une de l'autre pour permettre de faire la différence? Ou peut-être l'arrivée de 2008 a-t-elle sonné le glas du tri sélectif sans que personne ne nous ait prévenus...
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De toute façon, il suffit de voir avec quelle logique et détermination on nous a poussés à devenir écolos. Un petite geste pour la communauté, un grand geste pour l'environnement... Sauf que l'écolo n'est tendance que depuis que les people en ont fait leur cheval de bataille, et que la forme vaut visiblement toujours mieux que le fond. On assiste donc à des incohérences: il faut mettre les paquets de lessive dans la poubelle jaune, mais pas les pots de yaourts, trop petits pour être recyclés. Question: à partir de quelle taille un emballage peut-il être recyclé? D'une commune à l'autre, les règles changent, comme si chacune avait un écosystème demandant des mesures différentes? Pourquoi mon immeuble ne dispose-t-il pas de poubelles pour le papier alors que le voisin en a? 
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L'idée serait donc bien de créer ses propres règles et de lutter à son échelle plutôt que de participer à un effort commun. Adopter des vers pour composter ses déchets, recycler canettes, emballages et autres bouteilles en mobilier écolo (et quand on aura fini d'envahir son appart, attaquer ceux des amis), cultiver ses légumes sur un coin de balcon et faire ses soupes à domicile pour éviter les briques des grandes surfaces... Mais le plus simple ne serait-il pas de demander des comptes à la ville (mais si, c'est possible), et noter les services publics, de même que les ministres reçoivent désormais un bulletin scolaire du proviseur? Parce que moi, le tri, je le fais, mais voir que les poubelles finissent toutes au même endroit, ça me fout hors de moi!
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8 novembre 2007 4 08 /11 /novembre /2007 19:32

Il était une fois une parisienne tour à tour piétonne, cycliste et automobiliste. Autant vous dire que les aléas de la chaussée de la capitale, elle s'y connaissait... C'est son histoire que je vais vous raconter.

Un jeudi après-midi dans Paris, porte de Sèvres, période de salon (ça sent déjà le vécu pas si lointain que ça...). Petite cycliste deviendra grande, pourvu que Dieu lui prête vie. Ce vieil adage (bon, ok, un peu remanié) sent bon la fatalité qui s'abat chaque jour sur une frange de la population qui ne cesse de s'accroître: les cyclistes. Merci le Vélib', chaque jour voit son lot de parisiens renouant avec le bonheur de s'avaler les gaz d'échappement. 

Revenons à nos moutons: porte de Sèvres, donc, en plein brouhaha des embouteillages, klaxons et insultes en refrain entêtant. Petite cycliste tente de se frayer un chemin dans le dédale de carrosseries. Inutile: les voitures ont investi la route, pare-choc contre pare-choc, et prennent un malin plaisir à ne pas se mettre d'accord sur le côté où se rabattre. Il en résulte une situation très simple:
 petite cycliste doit se faufiler, un coup à droite, l'autre à gauche, luttant contre les motos et autres scooters bien décidés à ne pas laisser un vélo empiéter sur leur territoire. 
Sur ce, un car appartenant à l'armée passe. Et quelle surprise: ce n'est pas qu'il pollue, non, je dirais plutôt qu'il fait doubler le taux de CO2 environnant! Non content d'étouffer petite cycliste qui s'est réfugié le nez dans son écharpe, le car se déporte à droite, l'obligeant à mettre pied à terre pour éviter l'accident. Bel exemple!!!

Conclusions: cinq catégories se partagent la route: les camions, les voitures, les 2 roues motorisés, les vélos et les piétons. Des ces catégories, il ressort qu'un nombre important d'automobilistes n'ont toujours pas intégré les règles de base de la conduite, à savoir:
- quand un feu est vert, si la route n'est pas dégagée devant,
ON N'AVANCE PAS!
- respecter les lignes n'a jamais tué personne, bien au contraire
- rien ne sert de doubler un vélo pour se rabattre aussitôt, uniquement pour être certain de démarrer avant lui au feu: le jour où le vélo tombe, ça va vous coûter bonbon...
- "à l'orange on freine, au rouge on ne bouge plus"... bon, allez, ça veut quand même bien dire qu'on peut passer à l'orange, mais au rouge ON NE BOUGE PLUS!
- quand on dit 50 en ville, ça veut dire 50, pas 30 because la peur du gendarme
- les rétros ça sert à regarder ce qui se passe autour
- une cigarette à la main, c'est aussi dangereux qu'un portable...

D'ailleurs, allez savoir pourquoi des petits malins ont réussi à voter une loi contre le téléphone au volant sans avoir l'idée de s'en prendre aux autres distractions comme la cigarette. C'est vrai: il est évident qu'une cigarette qui tombe, on ne quitte pas la route des yeux pour la rattraper, n'est-ce pas?
Allez, automobilistes de tous horizons, on vous aime quand même (quoique...)

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31 octobre 2007 3 31 /10 /octobre /2007 13:31

On nous annonce une possible grève reconductible dans les transports à la mi-novembre. Vous en avez assez? Mais pourtant, il faut comprendre les bénéficiaires des "régimes spéciaux de retraite": pourquoi travailler plus alors que d'autres le font si bien à leur place?

Il était une fois les régimes spéciaux de retraite. Au départ, les bénéficiaires méritaient les avantages qu'on leur proposait, comme par exemple la prime de charbon pour les cheminots. Certains métiers étant plus difficiles que d'autres, why not?
Mais voilà, que penser de ces avantages dans le monde actuel? Quid de la fameuse "prime de charbon" donnée aux employés de la SNCF, même ceux qui travaillent dans les bureaux. Accessoirement, j'aimerais qu'on me dise quels sont les TGV, Corail et autres Thalys qui utilisent encore du charbon. Ne sommes-nous pas dans l'ère du tout électrique?

Mais ne nous éloignons pas du sujet. Je ne suis pas une spécialiste en la matière, loin de là, mais les syndicats qui refusent de voir leurs adhérents déchus de leurs droits ne lancent-ils pas tout simplement le message suivant "continuez à payer pour nos retraites, pauvres imbéciles, car nous refusons de travailler plus longtemps"? Evidemment, gagner un an de retraite tous les cinq ans n'est pas donné à tout le monde, et encore moins à l'employé lambda qui trime dans une PME à 40 heures hebdomadaires, parce que le mythe des 35 heures avec paiment des heures sup au-delà, perso je n'y ai jamais eu droit.

J'aimerais qu'on m'explique en quoi un employé du secteur public (je ne vise personne en particulier, mais admettez que les régimes spéciaux dans le privé, il n'y en a pas des masses) assis derrière son bureau (position certes difficile à supporter, surtout quand on sait qu'aujourd'hui on peut demander un fauteuil tout confort pour éviter les "maux du travail") prétend à travailler moins qu'un représentant qui se ballade en permanence avec dossiers, échantillons, etc., bref avec quelques kilos sur l'épaule. Surtout que ledit emplyé du secteur public touche un salaire (confortable) fixe, tandis que celui de notre représentant dépend de ses résultats. 
Mais là encore, me direz-vous, je n'ai peut-être pas tous les éléments en ma possession... Non, je me contente de regarder ce qui se passe autour de moi.

Alors prenons un autre exemple, au hasard: moi! Aujourd'hui indépendante, hier salariée. Et bien je peux vous assurer qu'en étant salariée, à un taux hebdomadaire de 36 heures 45 min (s'il vous plaît), il m'est souvent arrivé de travailler non seulement jusqu'à 22h, mais également le w-e, sans aucun jour de récupération ni heures sup payées. Et quand j'ai malencontreusement fait état de cette situation pour le moins illégale à mes employeurs, je me suis entendu répondre que c'était comme ça, que l'entreprise n'avait pas les moyens de me payer plus et qu'il n'y avait pas d'autre solution because les charges. Accessoirement, je tiens à préciser que les patrons, eux, touchaient plus de 20 000 euros par mois!!! Et qu'à ce jour, malgré plusieurs personnes (même pas moi) qui ont prévenu l'inspection du travail, ça continue...
D'où une nouvelle problématique: l'inspection du travail se cantonne-t-elle à vérifier les abus ayant lieu dans le cadre des 35 heures?

Tout ça pour dire que c'est bien sympa de militer pour travailler moins quand d'autres paient pour vous. Aujourd'hui c'est bien simple: je suis indépendante, je me paie au lance-pierre because les charges (en cela, je comprends les patrons qui évitent le sujet de l'augmentation autant que faire se peut), je sais bien que je n'aurai pas retraite et que donc je dois mettre de côté, mais en plus on me ponctionne une (grosse) partie de ma médiocre rémunération pour financer la retraite de petits malins qui ont su se trouver une bonne planque.

Finalement, je me mets à leur place. Au lieu de travailler jusqu'à des 2 ou 3 heures du matin week-end et vacances inclus (mais ça ne tient qu'à moi puisque je suis ma propre patronne et que je fais mes horaires comme ça me chante), j'aurais moi aussi dû m'engager sur un 35 heures avec optimisation des vacances, jours fériés, RTT, retraite, sécu, mutuelle, et tutti quanti... Quitte à passer des concours, optez pour ceux de l'administration, ça vous évitera le chômage avec un Bac+5 tout en vous assurant quelques avantages non négligeables et le droit de râler, parce que c'est ça la France.

Au fond, je finirais presque par les soutenir, ces grèvistes qui prennent le risque de nous empêcher de travailler alors que c'est nous qui payons leur retraite à 55 ans!

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