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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 12:37

Une fois n’est pas coutume, j’ai suivi vendredi dernier la fin de la cérémonie des César. Non que ce genre de petite sauterie retienne généralement mon attention (les magazines de mode sont là pour décrypter toutes les tenues dès le lendemain), mais voilà : j’étais partie en regardant Canal +, je rallume la télé sur…Canal + !

Autre détail éveillant mon intérêt : la cérémonie était présentée par Antoine de Caunes, et je ne peux m’empêcher d’adorer ce mec. Pas besoin de justification…

Revenons-en à la cérémonie. Comme tout événement officiel dédié au septième art, les Césars donnent lieu à un véritable show fashion. Qui portera qui (comprendre “quelle actrice portera quel créateur ”) ? That’s the question pour les modeuses de tous poils, qu’elle soient rédactrices de mode, attachées de presse d’une grande marque, ou simple blogueuse dilettante (ou pas).

Bien entendu, n’ayant pas vu toute la cérémonie (j’avoue, je préfère regarder NCIS – on ne se refait pas), je ne peux me prononcer sur les différentes actrices qui se sont succédées sur la scène. Mais j’en retiens deux : Valérie Lemercier et Sara Forestier. Sara Forestier, très juste dans Le nom des gens, qui lui a d’ailleurs valu l’oscar de la meilleure actrice. Sara Forestier qui portait, certes, sa culotte porte-bonheur, mais qui devrait songer à changer de maison pour l’habiller, parce que là, franchement…

Valérie Lermercier Césars 2011De son côté, Valérie Lemercier a véritablement explosé dès son arrivée sur scène. Sa robe signée Lefranc Ferrant a eu l’effet d’une bombe soufflant un vent d’admiration sur l’assemblée (et, à n’en pas douter, les spectateurs). Une longue robe couleur corail fendue jusqu’en haut de la cuisse, qu’elle a de fuselée.

Alors que le tendance est au look rock’n’roll, aux tenues pseudo-décontractées mais ultra réfléchies, Valérie Lemercier a osé, et on ne va pas le lui reprocher. Son arrivée avait tout de celle d’une étoile du cinéma, elle qui se distingue par son franc-parler et son humour permanent.

Robe de sirène, cheveux savamment décoiffés, la reine de la soirée, c’était elle, sans conteste. Sans se départir de sa gouaille, elle a su insuffler un vent de glamour à une cérémonie qui en manquait peut-être un peu (signe de temps), tout sachant rester moderne (vous avez remarqué ses chaussures ? Non ? Regardez de plus près: point d’escarpins vertigineux, mais une paire de boots de la même couleur que la robe).

Une chose est sûre : le César de la maîtresse de cérémonie la plus élégante, glamour et sexy revient sans hésitation à Valérie Lemercier !

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25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 15:59

Vous connaissiez les lapins crétins, vous passez des soirées entières à vous battre contre les personnages de Tekken ou à affronter vos amis en chant et en danse avec Singstar ou Just Dance ? Voilà un jeu d’un genre nouveau qui devrait réveiller les plus patachons d’entre vous.

Gamers d’aujourd’hui et d’hier, méfiez-vous des jeux de demain, vous pourriez bien être surpris.

Selon quelques infos, Ubisoft lancerait un jeu intitulé “We Dare”, traduit en français par “Petits flirts entre amis”. Inutile de vous faire remarquer que cela fait immanquablement penser au Truth or Dare de notre adolescence (Action ou vérité pour les francophones)…

Lancé à grands renforts de vidéo interactive dont vous êtes le héros choisissez la fin, le jeu devrait passionner plus d’un amateur de coquineries en tous genres.

Oui, bon, ça sent le fake à plein nez, mais…

… et si un tel jeu était lancé, quel public se précipiterait pour l’acheter ? Vous vous imaginez, au rayon de la FNAC, demander un jeu dont le but avoué est de se terminer en partie fine ? Parce qu’évidemment, il ne serait pas dans les rayons, entre Harry Potter et Super Mario, là où les gamins se ruent pour tenter d’arracher à leurs parents un cadeau pré ou post-Noël.

Quoiqu’il en soit, fake ou pas (non, mais sans rire, c’en est un, forcément…), ces petites vidéos qui commencent à sérieusement faire parler d’elles remettent au goût du jour les soirées libertines, et positionnent votre salon comme le nouveau club échangiste à la mode. Et, pour aller plus loin, on peut imaginer la foultitude de gadgets dérivés du jeu (pour le joueur solitaire, pour ceux qui auront déjà passé tous les niveaux) et de défis supplémentaires, tenant plus du porno trash que du romantique fun.

Alors, vous lancez les invitations à vos potes pour une spanking party chez vous ? A coup sûr, ça changera de Need for Speed

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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 17:02

Et oui, encore un remix de The Twelves qui s'attaquent cette fois-ci au magnifique titre Reckoner de Radiohead. Ils font de cette balade un morceau plus punchy, qui invite volontiers à s'extirper du canapé pour bouger en rythme. Les amateurs de l'original ne seront pas déçus, mais risquent d'y perdre leur latin en chemin. Malheureusement, la vidéo n'est pas disponible et le son pas sur Deezer, donc voici l'une des "vidéos de remplacement" de Youtube...

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 12:09

L’idée du jour, c’est ça : participer (un peu) à la grande aventure Greenpeace en sponsorisant la construction du nouveau navire de l’ONG. Coût du bébé ? 23,2 millions d’euros, répartis comme il se doit pour construire un navire éco-responsable.

Car, si le Rainbow Warrior nouveau est sur le point de devenir une réalité et sera un navire high tech, il a été conçu pour utiliser au maximum les énergies vertes (avec sa voile de 54 mètres, les moteurs ne seront nécessaires qu’en cas de conditions météo défavorables) et polluer le moins possible (un minimum pour l’emblème de Greenpeace).

Ecrous, cordes, GPS, kayak, interrupteur ou encore partie du pont, masque de plongée… Vous pouvez investir dans les plus petites pièces comme dans les plus grosses. Il y en a pour tous les budgets, et chaque contribution rapprochera le nouveau Rainbow Warrior de son lancement. A vous de faire votre marché sur le site dédié : http://anewwarrior.greenpeace.org/, comme vous le feriez pour une liste de mariage.

A tous les amoureux de la mer, de la nature, à ceux qui n’en font pas une pour la planète par flemme ou par dépit, vous avez l’occasion de participer à une grande aventure sans même lever le petit doigt (ok, si, mais juste pour taper sur votre clavier). De votre fauteuil, vous pouvez aujourd’hui entrer dans l’histoire de Greenpeace et laisser une trace de votre passage (pour la postérité) : les contributeurs auront leur nom sur le navire.

A celles et ceux qui auraient oublié d’être quelqu’un de bien, à celles et ceux qui voudraient le devenir ou le rester, sortez la CB pour une vraie bonne raison. La petite robe de printemps, ce sera pour plus tard (de toute façon, il fait froid), les nouvelles baskets idem (pour le sport que vous faites...), quant au dernier jeu vidéo sur Wii, il peut bien attendre un peu (ou alors vous craquez votre Wii et répercutez les économies, faites le calcul…)… Bref, pour une fois, faites chauffer votre carte avec du (bon) sens !

NB : la trendsetteuse est contributrice officielle pour une partie du pont et un masque de plongée (on ne se refait pas)

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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 14:03

Avis de tempête : les sites de rencontres nous réservent bien des surprises, et le bon grain est là où on ne l’attendait pas. Il y a quelques années, aux débuts de ce blog, mon amoureux du moment étant tombé sur le tout nouveau site “Adopte un mec” m’avait incitée à m’y inscrire parce que l’idée lui semblait drôle et que ça pouvait donner lieu à une sacrée étude sociologique. A l’époque, j’ai donné dans l’extrême, créant un profil qui ne pouvait laisser de marbre (quoique… tout dépend de ce que l’on entend par là…) les mâles en mal de rencontres. Et le résultat est .

Adopte un mec

Un peu plus de trois ans après, l’amoureux s’est envolé et j’ai décidé de m’y coller plus “sérieusement” (entendre : avec un vrai profil et pas une accroche de chagasse en chasse). Pour y voir plus clair et augmenter mes “chances de réussite”, deux sites : d’une part Adopte un mec, d’autre part eDarling. Le test était lancé…

Après quelques semaines de test, il en ressort les points suivants :

- Adopte un mec reste plus fun et décalé et il apparaît que les utilisateurs se prennent moins au sérieux (la moindre des choses quand on est prêt à se faire adopter par une shoppeuse qui va vous mettre dans son papier, quitte à apparaître parmi les “Ventes flash – tombé du camion”) ;

- eDarling, vantant les mérites de son système de questionnaire de compatibilité visant à vous faire rencontrer la personne idéale, l’âme sœur dont vous rêviez, est une arnaque monumentale…

Cherchez l’erreur !

Imaginez plutôt : dans le très inutile très sérieux questionnaire eDarling, vous devez parler de vous. Soit. Mais qui va dire la vérité, la vraie, au risque de passer pour le clampin de base qui veut s’envoyer une célibataire désespérée. Il est plus que facile de tromper la victime et de se positionner parmi les mâles désirables. D’où quelques propositions de profils qui semblent pour le moins factices (ou alors, je plains ces laissés pour compte de la séduction)…

Autre catégorie de questions, autre conclusion : eDarling demande quels sont vos goûts en matière de physique (la taille est-elle importante – non, pas celle-là ! –, etc.). Et là, même si vous avez répondu oui (pour la taille) vous vous retrouvez avec des schtroumpfs qui font votre taille, voire moins. Et c’est bien connu : les femmes aiment les hommes plus petits qu’elles…

eDarling

Alors qu’on s’attendrait volontiers à trouver chaussure à son pied sur un site revendiquant son approche très cadrée, il semblerait que l’auto-dérision fonctionne mieux, et que la surprise d’une rencontre puisse encore exister via des sites qui ne laissent à première vue pas grand place au hasard. On détaille ses goûts, on se présente, on se met en scène… Autant de comportements qui, finalement, ne sont pas si éloignés de la vraie vie.

Explication de texte : prenez une fille qui sort dans l’optique d’une première rencontre. Elle passera des heures au téléphone avec ses copines pour savoir comment s’habiller (“oui, alors sexy mais pas aguicheuse, charmante mais pas cucul, bandante mais pas provoc’…” Faut suivre !), que raconter (“je peux lui dire que j’ai passé dix ans en couple ou ça lui met trop la pression ?”, “Et je lui dis que ça m’est déjà arrivé, les coups d’un soir, ou bien je lui explique que ce n’est pas on genre ?”), où aller (restaurant, bar, musée, ciné..?), etc. Autant de questions auxquelles il n’existe évidemment pas de réponse idéale, mais qui montrent bien que la fille ne sort pas de façon “naturelle”, qu’elle se met en scène, crée son personnage, quitte à se retrouver coincée entre ce dernier et ce qu’elle est vraiment (ben oui, imaginez que ça fonctionne, la nature finira bien par reprendre le dessus un jour om l’autre. Et là…).

Idem pour le mec :  ne pas montrer qu’il la prendrait bien là, tout de suite, sur un coin de table (ça ferait mauvais genre), mais ne pas non plus se montrer trop distant (la pub Meetic explique bien le problème du candidat qui ne regarde même pas le décolleté que la fille arbore pour l’occasion), et autres considérations…

Il faut se montrer (des deux côtés) intéressant, drôle, percutant, séducteur, attirant, etc. Bref, exactement comme on le fait sur un site web, le recul en moins (n’imaginez pas que les présentations de profil se fassent dans la seconde, elles sont le résultat d’une réflexion mûrement réfléchie, rédigées avec soin, et souvent une idée derrière la tête). La seule différence, c’est que le site permet de faire un premier tri (sur Adopte un mec, l’homo sapiens peut annoncer clairement s’il recherche un CDD ou un CDI, entre autres qualités, fonctions et accessoires), alors qu’en live c’est une autre paire de manches, et le temps risque de passer très lentement avec le mauvais binôme.

Au final, il ressort de tous ces petits tests que le second degré prévaut pour les cas non sociaux, le test de compatibilité s’adressant plus à une population qui n’aura pas, ou peu, l’occasion de séduire en milieu naturel, tandis que le côté adoption vise une cible plus jeune, plus branchée, plus haut de gamme aussi (enfin, de ce que j’en ai vu), et plus ouverte à des rencontres que l’on peut considérer comme “normales”. Je retourne donc remplir mon panier et file résilier mon abonnement à eDarling (bande d’escrocs !) avant de tenter ma chance sur Spycee (tout nouveau, qui permet de faire des activités sympas entre célibataires – moins invasif que le speed dating).

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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 15:37

Lundi, un jeune homme de ma connaissance m’a fait l’éloge d’un sex toy masculin qu’on venait de lui offrir. Outre le fait que, passé un certain âge, les hommes auraient plutôt tendance à se cacher ou à nier ce genre d’expérience, tandis que le “djeun’s” assume (ça change, et ce n’est pas désagréable, bien au contraire), entendre qu’un sex toy masculin était top m’a mis la puce à l’oreille.

En bonne investigatrice, j’ai donc cherché des infos sur le fameux Tenga, menace avérée pour les femmes si j’en crois ce qui m’a été rapporté. Sur les sites de vente en ligne bien connus (Passage du désir en tête), j’ai donc appris que le Tenga est un véritable phénomène de société au Japon (ils sont fous, ces japonais !) et qu’il s’en vend un paquet chaque mois. Pour aller plus loin, j’ai fait un petit tour par YouTube et j’ai trouvé ça (sorry pour celles et ceux qui ne parlent pas espagnol, mais je pense que les images se suffisent à elles-mêmes) :

J’avoue que j’ai été sciée. Les aveux de ce charmant représentant de la gent masculine m’avaient déjà interpelée, là j’ai été servie. Et la conclusion est la suivante : mesdames, mesdemoiselles, vos relations ne seront plus jamais les mêmes.

A toutes celles qui tenaient leur homme par le sexe, à celles qui faisaient du chantage relationnel (dans le sens de relation sexuelle, je précise pour celles qui ne suivraient pas), vous allez bientôt perdre tout moyen de pression. Il ne vous restera plus que les fins dîners pour exercer votre pouvoir. Oui, car si on en croit les explications de cette vidéo, le Tenga Flip Hole (je vous épargne les autres modèles aux caractéristiques et sensations variées, allant de la gorge profonde – vieux film des années 70 pour les néophytes – au devant-derrière…), les hommes vont prendre de plus en plus de plaisir à se masturber. C’est-à-dire : sans nous !

Et la question se pose, inévitablement : vont-ils tous finir comme Charlotte dans Sex and the City, qui ne sortait plus de chez elle après avoir découvert les plaisirs du Ramping Rabbit ? Allons-nous vers un monde où ce sera chacun(e) pour soi, qui avec son Tenga, qui avec son bunny magique, sans plus de formalités ?

A une époque où les relations sentimentales et sexuelles battent de l’aile, perdues entre une morale judéo-chrétienne prônant la fidélité et la monogamie, et une société de surconsommation où on switch de partenaire comme de chaîne, où se placera la bonne vieille pipe, et quid du missionnaire classique ?

Est-ce à dire que seules les activités de groupe subsisteront (si le trip de monsieur est de voir madame se faire prendre en levrette par inconnu dont il sodomise la femme, il y a fort à penser que le tenga ne changera pas la donne) ? Car si les générations ayant de la bouteille (clin d’œil à une petite réflexion de ce début de semaine) ont leurs habitudes et risquent de ne pas les abandonner de si tôt, qu’en est-il des ados qui vont découvrir le sexe non plus avec des pornos, mais avec un sex-toy redoutablement efficace ? Et que dire de ces potentiels coups d’enfer qui n’osent déjà pas draguer et resteront sagement chez eux sans se poser plus de questions, à profiter de leur nouveau jouet ?

Ma petite pomme s’insurge donc : laissez donc les sex toys aux femmes et rendez-nous les hommes, les vrais, ceux qui partent au quart de tour au plus petit mot coquin, que la jarretière d’un bas émoustille, qu’un porte-jarretelle rend fous et qui plongent un regard gourmand dans un décolleté ravageur. Car, messieurs, si nous faisons parfois appel au bunny, ce n’est pas pour vous remplacer, ce n’est que pour mieux vous attendre…

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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 13:14

Avis à la population et aux amateurs d’humour caustique, cynique, un brin dérangeant : Stéphane Guillon - Fanou de son petit nom, né dans un milieu favorisé, sans drame familial à raconter, sans histoire tordue d’inceste ou de frère (noir, si possible) caché - est dans la place. L’humoriste borderline évincé de France Inter pour ses attaques répétées contre certains hommes politiques (tous ?), et notamment un certain DSK qui aurait mal vécu ses propos “calomnieux”, poursuis sa route vers la critique acerbe et bien sentie, le plus naturellement du monde, semble-t-il.

Guillon en liberté (très) surveillée

Guillon sur scène, ce sont deux heures de pur bonheur pour qui aime la gouaille tapageuse, le piquant virulent et le politiquement incorrect. Politiquement… Oui, car bien sûr la classe politique n’est pas épargnée… ooooh non !!! Sarkozy en prend pour son grade dans l’attente de “2012, la libération”, Carla est présentée comme un terrain ultra-balisé, Woerth est une âme d’escroc dans un physique de prêtre (si je me souviens bien), j’en passe et des meilleures.

Deux heures de rire à ne pas mettre entre toutes les mains (avis aux deux spectateurs ayant quitté la salle en plein spectacle, certainement des potes de Sarko). Âmes sensibles s’abstenir : Guillon n’épargne rien ni personne, nous parle des paralympiques et de la consécration de la petite bourgade de Tchernobyl qui a un nombre d’athlètes indécent par rapport à la France, de la prison où les détenus ne vont tout de même pas se plaindre de se faire enculer alors qu’ils sont là pour infractions au code de la route, des cités dont la joliesse du nom est inversement proportionnelle à la laideur du lieu…

Stéphane Guillon sur scène, c’est le pied de nez à une époque aseptisée où il ne fait pas bon élever la voix. On se demande d’ailleurs comment il n’a pas encore été incarcéré pour un motif quelconque, histoire de faire taire ce trublion médiatique qui ose mettre le doigt là où ça fait mal et tape juste, systématiquement. Ca doit être ce qu’on appelle le talent…

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15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 15:02

Vous vous attendiez à ce que j’en rebalance une couche sur la Saint-Valentin ? Et bien non, je pense que vous en avez eu assez. Que vous ayez été chocolats-dîner romantique-fleurs, plateau-télé ou sexe effréné, vous n’aurez plus à y penser avant 364 jours. C’est ça de moins pour vous encombrer la tête et vous pousser à suivre les moutons de la consommation.

A la place, petit retour sur un film sorti il y a déjà quelques semaines mais qui reste à l’affiche, contrairement aux attentes (et aux critiques, certaines venant même de chez Sony Pictures – ou comment se tirer une balle dans le pied). Il s’agit du dernier Michel Gondry qui n’a rien d’un Michel Gondry. Sur fond de comics, le réalisateur nous surprend au détour du chemin avec des explosions à ravir les fans de superproductions hollywoodiennes.

Green Hornet

Le pitch : héritier d’un empire des médias, Britt Reid découvre (un peu par hasard, beaucoup par caprice) les qualités inventives et martiales d’un employé de son père, Kato. Tous les deux, ils décident de prendre d’assaut LA et de s’approprier la ville au grand dam de la pègre locale représentée par un requin au nom imprononçable, Chudonfsky, qui ne l’entend pas de cette oreille.

On aime la cliché de l’héritier rebelle qui veut sortir du lot et montrer qu’il est différent de son père (un peu un pourri sans cœur, le père, comme il se doit dans ce genre de fiction). On aime aussi le talent du “partenaire” Kato, relégué au second rang alors qu’il est à la source du Frelon Vert qui n’existerait pas sans lui. On aime, enfin, et surtout, le second degré, sans lequel le film serait un navet du genre, de ceux qu’on regrette d’avoir vus au ciné plutôt que d’attendre leur passage télé (il faut dire que la peine est souvent moindre avec un bon plateau-télé).

Michel Gondry a su s’approprier le personnage du Frelon Vert et le faire entrer dans son univers pourtant bien loin de celui d’Eternal Sunshine of the Spotless Mind. Le décalage est évident et, pour peu qu’on ne prenne pas le film trop au sérieux, le résultat est bluffant. Alors bien sûr, on pourra regretter l’imposition de la 3D, parfaitement inutile, les scènes téléphonées (mais s’agissant de l’adaptation d’une série radiophonique, on pouvait difficilement sortir des lieux communs), les explosions à tout berzingue, à dix mille lieues des créations habituelles d’un Gondry bientôt exposé au Centre Pompidou, mais, second degré toujours – vous devriez essayer, c’est pas mal –, au final c’est une bonne surprise.

Verdict : la bonne surprise, c’est surtout de trouver Michel Gondry où on ne l’attendait pas. Et de redécouvrir le personnage du Frelon Vert, dont l’inséparable Kato fut incarné un temps par Bruce Lee (si, si, mais c’était avant ma naissance, ça). De là à dire que c’est du grand cinéma… tout dépend de vos penchants cinématographiques. Une seule certitude : les amateurs de comics y trouveront leur compte, à moins qu’ils n’aient espéré un ultime remake de Batman, auquel cas ils seront certainement déçus. Idem pour les fans de Gondry qui s’attendaient à du… Gondry…

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14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 15:58

Samedi, temps humide, ciel gris, pas de quoi mettre un chat dehors. Alors une trendsetteuse en mal de soleil, pensez ! Et pourtant, me voilà de sortie pour aller retrouver une amie pour un tea time de luxe, de ceux qui font oublier le temps (dans les deux sens du terme). Direction la boutique Hermès de la rue de Sèvres, juste à côté du Lutétia, un autre endroit bien sympa.

Première foulée dans ce temple du luxe, première déception. La déco n'est pas à la hauteur de la réputation de la marque. Ca manque de cachet, ça manque de classe, ça manque de justesse. Les grandes structures de bois délimitant les espaces n’ont rien à faire là, le ton naturel n’est pas de bon ton (je ne pouvais pas m’en empêcher, désolée)… Quant aux piliers, leur doré est trop jaune, trop clinquant, comme une ode à un m’as-tu vu qui n’est pas représentatif de cette maison de luxe.

Mais, si la boutique est un véritable concept-store qui n’est pas sans me rappeler Tad à Rome, elle ressemble plus à un haut-lieu du tourisme curieux. les badauds viennent y faire leur promenade hebdomadaire dans l’annexe moins impressionnante de la rue du Faubourg Saint-Honoré. Ici, point d’acheteurs, mais des flanneurs en quête d’exception.

Quant au salon de thé, ma foi… Les thés sont hors de prix, ce qui ne surprendra personne, mais pas aussi bons que ceux de Mariage Frères. Le service est soigné (ce qui est, somme toute, la moindre des choses, mais reste appréciable dans un lieu où le chaland aurait tôt fait de se faire délaisser dans un coin), la présentation recherchée (que ces petites douceurs étaient tentantes). Au final, on reste sur un goût amère, comme s’il manquait quelque chose. Le charme, sans doute, dans cet espace froid qui mériterait sans doute de s’étendre un peu. Oui, car l’ancienne piscine n’est pas totalement investie, loin s’en faut, et c’est bien dommage…

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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 12:43

Je vous en parlais il y a peu, la Saint-Valentin et ses offres démultipliées avec le but avoué de vous faire dépenser plus. D’ailleurs, on pourrait presque dire “aimer plus pour dépenser plus”… Bref, mon petit billet a vraisemblablement plu puisqu’il a fait littéralement exploser les stats de ce blog sur les derniers jours. Plus que celui sur les réseaux sociaux et les relations sexuelles, c’est vous dire si l’amûûûr prend le pas sur le cul !

Faites l'amour, pas les magasins

Et bien entendu, la Saint-Valentin fait – illusoirement, vous allez comprendre - la part belle au rêve de conte de fées qu’on nous sert depuis l’enfance.

A tous les coins de rue, des affiches dégoulinantes de petits cœurs, en rose, en rouge, avec des slogans invitant à s’intéresser à ce qui pourrait - matériellement, s’entend - faire plaisir à l’être aimé. On ne repassera pas sur l’exclusion de fait de tous les célibataires qui ne voient là  qu’un coup de plus porté à leur statut.

Non, ce qui est marquant, c’est cette profusion d’incitation à la débauche amoureuse, entre sites de rencontres par affinités qui clament leurs résultats (j’en reparlerai dans un autre article, mais… quelle arnaque !!!) – comme si on pouvait trouver l’âme sœur en quelques clics à trois jours de la date fatale –, sex shops trendy – à ne pas confondre avec les glauques échoppes à touristes de Pigalle – qui mettent en avant bougies gourmandes et accessoires érotiques à partager en duo, et tous les magasins “normaux” qui profitent de l’occasion pour tenter d’écouler leurs stocks alors que la tendance est à la baisse de la consommation (surtout en after-soldes).

Passons…

Le mot d’ordre est donc lancé : halte au sexe récréationnel, place à l’Amour avec un grand A (et un grand M, et un grand O…). C’est connu : le manque d’argent fait pousser les bébés. Et le manque de stabilité professionnelle les couples de réconfort. Késako ? Ce sont ces couples qui se forment, envers et contre tout, histoire de se rassurer et de se dire qu’au moins, de ce côté-là, ils sont dans le positif…

Pas très optimiste ? Peut-être, mais le fait est que ce sont ces mêmes couples qui foncent tête baissée dans le magma des consommateurs de Saint-Valentin, chocolats, parfums et bijoux de pacotille en tête. L’amour, c’est le grand défi de l’époque :  trouver sa moitié, faire de beaux enfants et participer à la fête collective pour éviter de faire partie des parias de l’amour, de ces célibattants et célibattantes (tiens, le correcteur d’orthographe ne réagit pas sur ces termes, preuve qu’ils sont entrés dans le vocabulaire commun) dont on commence à décrier le style de vie (peuvent pas être heureux en multipliant les histoires de cul, voyons… Le sexe c’est utile, pas futile !).

De là découlent des comportements à haut risque de mémérisation et pépérisation anticipée (là, le correcteur d’orthographe crie au scandale). Des couples qui achètent à deux, font compte commun et s’épient par relevés interposés. Quel glam’ ! Toujours est-il que ça marche, en témoignent les nombreuses émissions de télé-réalité qui font le bonheur de chaînes où la pub vient surenchérir. Et oui, là où les contes de fées se sont modernisés, notre société fait dans le gnangnan, l’eau de rose à s’y noyer et l’anti-romanesque nauséabond.

Je lance donc un appel aux amoureux de l’excès, ceux-là mêmes à qui on ne la fait pas à coups de petits cœurs et de fausses déclarations fleurant le bon sentiment : faites l’amour, pas les boutiques ! (mais si un charmant jeune homme tient à m’offrir des fleurs, je ne dis pas non)

PS :  je tiens à préciser que ma phrase de fin a été trouvée avant l’affiche Clignement d'œil

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