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29 janvier 2010 5 29 /01 /janvier /2010 11:50
Petite soirée entre filles, à l'origine devant un DVD, mais voyons... deux filles ensemble, ça parle, alors allez regarder un DVD..! C'est donc devant la télé que ça a terminé. Et devant quoi..? Je vous le donne en mille: l'élection de Mister france 2010! ET bien nous n'avons pas été déçues: on pensait en rire, on en aurait presque pleuré. Y a-t-il vraiment des gens qui REGARDENT cette émission? Parce que la palme du ridicule du PAF, on vient de la leur attribuer.
Mister FranceQuelques hommes plutôt bien fait, mais à la tête bien vide se sont donc affrontés devant le regard "sévère" de deux ex-Miss France et de Mister France 2009. Un brin de ridicule de ne tue pas, mais là on a dépassé les bornes. Il fallait les voir plonger entre les raies manta et les requins, certains n'ayant pas peur mais préférant rester à bord du bateau. On en sait jamais... un accident est si vite arrivé, autant laissé les concurrents se faire dévorer. Comme si la production allait les mettre en danger... Vous imaginez un remix des dents de la mer sur une élection..? Une douzaie de mâles décérébrés dévorés par des requins mangeurs d'homme. Ca, au moins, ça aurait été drôle!

Mais non, on s'est contenté de nous montrer ces jeunes éphèbes en train de se trémousser sur une chorégraphie digne des Teletubbies pour charmer le jury intransigeant. Mwarf! Et que dire de la salade qu'on leur a collée sur la tête pour le défilé surfwear? Choisir une batavia aurait été plus judicieux: un peu d'humour et d'autodérision n'ont jamais fait de mal... Quant à ce concurrent qui aurait aimé être un arbre, il a dû être content de se voir affublé d'un tel couvre-chef.

Au final, j'aurais aimé pouvoir dire que le plaisir des yeux rattrapait le niveau QI d'oursin de cette élection ô combien importante, mais... même pas... Des muscles, certes, mais on en voit de plus beaux dans les pubs pour parfums. Et quand "
MEGASMEDIA est fière de pouvoir annoncer le retour prochain de l'élection de "MISTER FRANCE 2010" à la télévision." (www.mister-france.fr), ça me laisse perplexe...
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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 12:30
Qui n'y est pas allé de son petit commentaire plus ou moins encourageant sur le dernier blockbuster hollywoodien, le film le plus cher de l'histoire du cinéma, le phénomène Avatar? Il était donc bien normal que je m'y colle, moi aussi, même si ça fait déjà un mois qu'il est sorti, même si tout (ou presque) a été dit, même si c'est un film à la moralité bien pensante qui pourrait en convaincre certains de rater les effets les plus spéciaux de la décennie passée.
avatar
Le pitch: les méchants américains ont découvert une planète où vivent de gentils aliens. Cette planète regorgent d'un minerai très très cher, qui pourrait faire la fortune de certains individus qui manquent de la plus élémentaire sympathie. Les aliens, quant à eux, vivent en communion avec la nature et vont devoir défendre leur petit coin de paradis. Alors pourquoi le titre "Avatar" plutôt que "La énième guerre des mondes"? Parce que les américains, peuple surintelligent s'il en est, on créé une technologie révolutionnaire en recombinant l'ADN des Na'vis (les gentils aliens) et en créant des corps inertes dans lesquels on va "transférer" l'esprit de chercheurs américains: les avatars. Evidemment, l'un d'entre eux, originellement soldat qui a perdu ses jambes au combat, et qui devait renseigner le vilain chef de guerre US, va basculer de l'autre côté et défendre les gentils aliens. Vous commencez à comprendre..?

Premier choc: les effets spéciaux. Et nul besoin de 3D pour ça. A mon humble avis, la 3D n'apport rien à un film déjà si époustouflant. A part quelques trucs que vous aurez l'impression de vous prendre en pleine tête... Là-haut avait, semble-t-il, plus de raisons, de vous inviter au port de lunettes 3D. Surtout que le film est long, alors plus de deux heures avec des lunettes qui fatiguent la vue... M'enfin... Passons... Le plus important, c'est que les effets spéciaux valent plus que le détour. Le film est beau. Vous vous souvenez, vous, du dernier "beau" film que vous avez vu? Je ne parle pas d'une histoire qui serait belle, mais bien des images. Avatar est un petit bijou de synthèse, un joyau numérique, une merveille de féérie qui donne envie de partir faire un tour sur Pandora dès que le premier vol sera lancé par EasyJet. Il ne s'agit pas d'un monde magique où tout il est beau, tout il est gentil, mais d'un environnement où tout est lié, connecté, et si les animaux féroces font partie du paysage, ils ne sont pas inutiles. Vous commencez à suivre l'idée..?

La critique est facile: de toute façon, soit les américains sauvent le monde contre les méchants aliens, soit ils détruisent celui des gentils aliens. Et de toute façon, c'est classique: l'anti-héro retourne vite sa veste pour prendre le droit chemin. Cette épopée écologiquement correcte pourrait bien tenter les plus virulents, que j'entends d'ici cracher leur venin sur un film qui prône le "vivre avec"? Parce que c'est bien de cela qu'il s'agit: les Na'vis ont développé une relation à la nature que nous n'aurons très certainement jamais, vilains inconscients que nous sommes. Que diable! un film sur fond de morale écolo juste après l'échec cuisant de Copenhague... Quel manque de tact! Mais voilà: c'est pourtant le fossé qui sépare la culture Na'vi de notre société moderne qui nous asticote. Et qui en inspire plus d'un. Alors non, je ne branche pas ma natte dans l'oreille de mon chat pour lui expliquer ce que j'attends de lui, mais j'aimerais croire qu'en écoutant un tout petit peu plus la nature on pourrait faire du bien à tous. Jolie utopie...

Le verdict: ok, le fond de moral est un peu gnangan, mais, je le rappelle, tout-à-fait dans l'air du temps. Quoiqu'il en soit, si le film est long, il n'y a pas eu une minute où je me sois ennuyée, aucun regard jeté en douce à ma montre pour savoir dans combien de temps je serais libérée. Avatar est un chef d'oeuvre, n'en déplaise aux amateurs de grand cinéma. A voir, et revoir, et re-revoir... Et pour les plus marqués, perfectionnez votre Na'vi avec les dictionnaires disponibles en ligne. Un nouveau monde est né...
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11 juillet 2009 6 11 /07 /juillet /2009 16:12
Le génie de la Factory est exposé au Grand Palais depuis déjà plusieurs mois, et il ne vous reste que deux jours pour aller à le rencontre du grand monde de cet artiste multimédia avant l'heure. Ses portraits jouent avec les couleurs, dédramatisent les grands de ce monde (notamment avec un Mao drag-queen), en offrant une vision panoramique d'une époque de transistion. Warhol et le fameux quart d'heure de gloire universel, quand chacun de ses portraits était facturé $25 000...

Il m'en aura fallu du temps pour me décider à aller traîner mes guêtres dans une exposition aux dimensions déstructurées. Un panel de photographies retravaillées, recoloriées, transcendées par un artiste exhubérant qui se mettait en scène comme il mettait en scène ses modèles. Artistes, mannequins, idoles, politiques, anonymes...
Warhol les a sublimés, en les modifiant à son idée.

Bien sûr il y a eu Marilyn, Jackie Kennedy, Blondie... Des égéries sans âge, fidèles à une image "défigée" par la magie du maître.

Bien sûr il y a des détracteurs, ceux-là mêmes qui prétendent que Picasso n'a rien inventé à part la commercialisation à prix d'or de gribouillis infames. Entendus lors de ma visite, ces mots d'une mère à sa fille: "Ben c'est pas compliqué, toi aussi tu peux le faire!" Bien sûr... Aux années Potoshop ont précédé les idées farfelues d'un king du pop art, mais tout paraît si facile aujourd'hui... que je te mette un peu de rouge ici et un peu de rose shocking par là... Et c'est évidemment pour cette raison que Warhol a envahi les salles du Grand Palais: parce qu'une enfant de 10 ans aurait pu faire pareil..!

Une expo comme une balade à travers des années mythiques, dont les icônes sont passées devant l'objectif d'un photographe à l'oeil acéré, traquant chaque défaut pour l'éliminer avant d'accomplir son oeuvre. Qui n'a jamais rêvé de repeindre le monde en technicolor..? Warhol l'a fait et nous l'a offert comme un témoignage de sa vision fantasque d'un monde en plein évolution.


Allez-y vite: le 13 juillet au soir, l'exposition fermera ses portes...
 
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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 16:51
Une fois n'est pas coutume, la Trend Setteuse fait sa vente. Au programme, de petites marques pas connues mais plutôt sympas. Prêt-à-porter pour hommes et femmes (jeans, t-shirts, pulls cashmere, robes...), accessoires (ceintures, pochettes en cuir, bracelets avec cristaux Swarovski...). Tout ça pour vraiment pas cher (rien à plus de 50 euros). Ca se passe le samedi 16 mai dans le 15ème à Paris. A vous les petits plaisir à offrir ou à s'offrir!


Pour plus d'infos, me contacter par mail
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11 mai 2009 1 11 /05 /mai /2009 13:15
Mercredi dernier, séance de 22h, Montparnasse, je me retrouve dans une toute petite salle pour un film qui vient pourtant de sortir. Good Morning England n'est à l'affiche que depuis quelques heures et on l'a pourtant relégué dans une salle pour films en fin de vie. C'est d'autant plus étonnant que, bien que le film ne soit pas destiné à être un blockbuster, les extraits sont plutôt encourageants.

Le pitch: dans la Grande-Bretagne de la fin des années 60, des radios pirates diffusent du rock. L'une d'entre elles, Radio Rock, a élu domicile sur un bateau en pleine mer du Nord. A son bord des DJs tous plus déjantés les uns que les autres, addicts à l'herbe et à l'alcool. Un beau matin, le filleul du maître à bord arrive, apparemment parce que sa mère pense qu'il s'assagira en mer (il aurait trop fumé, trop bu). Commence alors pour lui la découverte d'un monde qui tourne autour du rock et des jolies fans qui montent à bord un samedi sur deux.

Première certitude: la bande-son déménage. Un mélange de Kinks, Stones, Who, de guitares affolées et de slows langoureux annoncés par les voix sulfureuses de DJs stars. On y retrouve des personnages hauts en couleurs, qui dédient leur vie au Dieu rock'n'roll: le Comte, véritable figure de proue d'une radio libre, toujours à la recherche de l'ultime provocation; le Dr. Dave, dont l'embonpoint n'est pas un problème dans la course aux minettes en chaleur: Gavin, dont la voix fait trembler les auditrices; Midnight Mark, le beau brun ténébreux qui ne dit pas un mot mais les tombe toutes; Thick Kevin, à l'intelligence... "à part"; Simon, le fleur bleue de l'équipe, à la recherche du grand amour; ou encore Bob, hippie flower power que personne ne voit jamais. Ne pas oublier Quentin, capitaine de Radio Rock, un dandy élégant qui gère ce petit monde.

Evidemment, les clichés vont bon train, entre le jeune Carl, toujours puceau, que ses nouveaux amis vont vouloir aider, un ministre britannique very old school (brillamment interprété par Kenneth Branagh) qui veut la mort des radios pirates, et les deux stars des ondes qui se tirent la bourre pour savoir qui des deux est une poule mouillée. Il y a une forte dose d'humour anglais dans ce film, et, aussi surprenant que cela puisse paraître, le réalisateur a réussi un tour de force en s'éloignant définitivement de Love Actually ou 4 mariages et un enterrement. L'univers dépeint est à l'image de l'époque Austin Powers, le réalisme en plus.

Verdict: le meilleur film que j'aie vu depuis bien longtemps. Le rythme est rapide, on ne s'ennuie pas (pourtant le film dure deux heures), l'humour fait trembler la salle. On rit du début à la fin. Que dire de plus? Que les nostalgiques du rock s'y retrouveront, que la jeune génération va découvrir les bases d'une culture qui dure, que Good Morning England est vraiment The Boat That Rocks!
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31 mars 2009 2 31 /03 /mars /2009 10:54
Comme chaque saison, voici l'invitation pour la vente privée chez Robert Dodd. Faites-vous plasir avec des petits prix!
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16 novembre 2008 7 16 /11 /novembre /2008 19:07
Comme à son habitude, le showroom Robert Dodd fait sa braderie de saison. Au programme: jeans, robes, pulls, mais aussi chemises, manteaux, accessoires... Bref, il y en aura pour tous les goûts, pour les femmes, mais aussi pour les hommes. Des marques partout, l'occasion de se faire plaisir ou de s'avancer pour lvos cadeaux de Noël, alors... à vos économies!


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14 octobre 2008 2 14 /10 /octobre /2008 14:35

Au message "on va voir le dernier Woody Allen ce soir. Tu veux venir?", je ne pouvais que m'emballer et lancer un "OUI!" enthousiaste. Woody Allen, c'est bien simple, j'adore. Enfin, à quelques exceptions près, et pas forcément celles auxquelles on pense au premier abord. Je me suis donc retrouvée à Odéon, dimanche soir, pour voir la dernière oeuvre du maître en matière de cynisme, obsédé perpétuel, amateur de jolies filles et de situations alambiquées.

Le pitch: Vicky et Cristina sont deux amies inséparables depuis la fac. Mais si leurs goûts se rejoignent dans la plupart des domaines, il en est un qui les oppose diamètralement: l'amour. Alors Vicky est sérieuse, cherchant la stabilité dans un couple apparemment parfait, Cristina est à la recherche d'une passion torride et, si elle ne sait toujours pas ce qu'elle veut, sait au moins ce qu'elle ne veut pas. Alors, quand les deux amies décident de passer l'été à Barcelone et y font la connaissance d'un artiste au franc-parler absolu, la situation se complique.

Avant toute chose, c'est l'atmosphère générale se dégageant de ce film qui trouble les amateurs du grand Woody. Rien à voir avec un Meurtres mystérieux à Manhattan, ni même avec un Match Point (sur lequel je n'ai jamais accroché, mea culpa). Vicky Cristina Barcelona nous transporte dans un univers à mille lieux de celui auquel on s'attendait. Même si depuis quelques années les films de Woody Allen sont plus colorés, celui-ci semble imprégné de Barcelone la rebelle, Barcelone l'insouciante, Barcelone la joyeuse.

C'est réellement l'histoire de deux filles en mal d'aventure qui passent des vacances sur un continent étranger. Avec, évidemment, l'opposition entre la sage et la curieuse, la posée et la débridée. Une opposition sans cesse rappelée par les autres personnages. Mais c'est avant tout une critique acerbe du couple moderne. D'un côté les couples modèles: ils parlent de leur future maison, des amis avec lesquels ils jouent au golf, de la réception magnifique qu'ils vont donner pour leur mariage... De l'autre, le couple passionné, éternellement insatisfait, en quête d'absolu, qui ne trouve pas son équilibre.

On cherche le juste milieu, entre le plan-plan et le sulfureux, et une solution apparaît, aussi improbable qu'excentrique: il faut une tierce personne pour balancer le duo impossible. Une ode à la vie à trois (évidemment deux femmes vs un homme) où les deux caractères dominants, immergés dans leur passion dévastatrice, retrouvent un semblant d'harmonie grâce à une paumée prête à tout essayer puisque les tabous ne font pas partie de son monde et que toute expérience est bonne à prendre.

Verdict: un esprit génial et torturé ne pourra jamais produire un film banal, ennuyeux, plat. La conclusion reste néanmoins un peu facile. Mais comment conclure une telle histoire en surprenant le public..? Faire triompher la vision chaotique du trio infernal, ou celle plus sage du gentil petit couple rangé, ne pourrait que décevoir encore plus.  Mais je vous laisse découvrir la morale discutable de cet étonnant opus du roi du second degré.

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19 septembre 2008 5 19 /09 /septembre /2008 15:26

Jeudi 18 septembre, l'avenue Montaigne s'est mise aux couleurs des vendanges pour une manifestation qui s'est imposée comme l'événement chic la rentrée depuis sa création il y a 18 ans. Tous les deux ans, le Comité Montaigne organise une soirée placée sous le signe du luxe. Les enseignes les plus prestigieuses de l'avenue Montaigne et de la rue François 1er ouvrent leurs portes jusqu'à 22h30 pour accueillir le Tout Paris venu déguster champagne et grands vins.

Invitée par une amie au cocktail donné chez Valentino, je ne pouvais qu'accepter de troquer mon uniforme de grand froid (combien de degré peut-on perdre dans une journée..?) jean-pull-baskets pour une petite robe bustier noire du plus bel effet à laquelle j'avais assorti mes craquantes petites chaussures à brides (toutes nouvelles), dont je vous parlerai dans un autre billet. Jolie écharpe autour du cou, j'étais prête à arpenter l'avenue, car, comme chacun sait, si on a vaguement l'idée d'où ça va commencer, on ignore toujours ou cela va finir.

Cette soirée a vite commencé sur le thème du comique de répétition. Nous avions donc rendez-vous chez Valentino, jusqu'à ce que, à peine l'avenue Montaigne en ligne de mire, mon amie ne reçoive un mail lui annonçant que tout commencerait finalement chez Blumarine. Stop, chauffeur! nous nous arrêtons là. Descente de la voiture (ça fait toujours un joli petit effet d'arriver avec un chauffeur) devant des trottoirs bondés. Direction la boutique Blumarine où nous étions attendues. A peine arrivées, on nous annonce que l'ambiance n'est pas terrible et, effectivement, c'est... un peu... calme. Oui, voilà, on retiendra l'adjectif "calme".

De l'autre côté de l'avenue, c'est tout le contraire: musique à fond, Block Party sur les platines (j'aime étaler ma culture musicale et gagner les blind tests...). Nous décidons de nous diriger vers la boutique Valentino, où le programme est bien plus prometteur. En chemin, nous croisons des ahuris éblouis par le jeu de spots éclairant l'immense affiche Ralph Lauren (sans rire: des spots..!) et de jeunes étrangères ayant quelque peu abusé du champagne coulant à flots. Décidément, il faudrait interdire l'accès à ce type d'événement aux jeunes écervelées en mal de sensations fortes. L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, peut-être, mais il est certain qu'il est dangereux pour l'image.

22h15. Nous arrivons chez Valentino. "Invitation SVP". Evidemment! Pas grave, puisque nous avons le sésame qui ouvre toutes les portes. Et là, SURPRAAAÏSE! les Putafranges, qui mixaient il y a quinze jours pour lors de l'ouverture de la boutique Liu Jo. Et dont je vous reparlerai d'ici quinze jours puisqu'elles mixeront à une soirée très privée que je ne manquerai pas de vous raconter en détails. Toujours aussi sympas, toujours aussi souriantes.

Valentino, c'est un peu comme une caverne d'Ali Baba: robes de soirées, fourrures aussi douces que mes peluches de gamine (j'entends d'ici les cris d'orfraie des afficionadas de la fourrure), escarpins qu'on a envie de chausser illico... J'ai craqué sur un petit blouson-doudoune léger comme une plume qui coûte presque deux fois ce que je gagne dans le mois. Il n'y a pas à dire: les vendanges de l'avenue Montaigne, c'est loin des vendanges dans le bordelais...

23h, le set des Putafranges est terminé et c'est devant la boutique qu'elles viennent nous rejoindre pour une petite cigarette (elles, pas moi, hein!) avant de se rentrer. Pour nous, la soirée n'est pas finie. Nous nous dirigeons vers le Plaza Athénée pour un débrief devant un bon cocktail. Manque de chance, le portier filtre et commence par nous dire que le bar est plein. Soit. J'appelle notre chauffeur pour qu'il vienne nous récupérer. C'est alors que le portier s'avance vers moi et m'explique que nous pouvons entrer: il souhaitait simplement éviter que la folle furieuse arrivée en même temps que nous n'entre. Je rappelle le chauffeur, lui dit que nous allons rester. Mais voilà: le bar était réellement bondé. Donc demi-tour tout le monde, re-rappel du chauffeur (quand je vous parlais de comique de répétition).

Exit les vendanges et les boutiques de luxe, c'est vers le Pershing Hall que nous nous dirigeons. Pour certains, l'événement a été prétexte à un excès de vin et de champagne, quant à nous, c'est d'un bon cocktail non alcoolisé que nous avons envie. Et c'est devant le mur végétal que j'ai siroté un Red Bubbles après avoir descendu le tapis rouge de l'avenue Montaigne. A dans deux ans..!

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18 septembre 2008 4 18 /09 /septembre /2008 14:31

Fidèle à ma résolution de la rentrée d'aller plus souvent au cinéma, j'ai filé sur les Champs à la sortie du bureau pour retrouver mon amie adepte des films de filles. Cette fois-ci, c'est sur Mamma Mia! que s'est porté notre choix (même si, je l'avoue, j'avais un peu envie d'aller voir Wall-E avant qu'il ne passe plus), avec Meryl Streep et une triplette de bons acteurs pour l'entourer.

Le pitch: Sophie doit se marier avec Sky. Mais Sophie ne connaît pas son père. Elle sait juste ce qu'elle a lu dans le journal de sa mère, Donna. L'été où Sophie a été conçue, Donna a eu trois amants, tous potentiellement père de sa fille. Donc Sophie a invité les trois sur la petite île où sa mère tient une pension, certaine de reconnaître son père au moment où elle le verrait. Mais les choses ne sont pas toujours aussi simples...

Le début m'a fait peur, comme souvent les comédies musicales. Moi, le trip "chanté du début à la fin", je crains, sévèrement. Déjà que Disney le fait systématiquement... Donc la première chanson, quand Sophie accueille ses deux copines et leur explique ce qu'elle a fait, aurait pu m'engager à sortir fissa (allez savoir pourquoi on n'accroche pas sur certaines chansons). Et puis... la comédie a pris son rythme, et je me suis laissée emporter par le tout. Meryl Streep est un véritable tourbillon, un ouragan de dynamisme, et ses deux ex-choristes de copines valent le détour aussi.

L'histoire est somme toute très simple, voire légèrement attendue, mais que voulez-vous: il devient difficile de renouveler le genre. En revanche, les costumes de scène de Donna & the Dynamos sont à tomber: paillettes, paillettes, paillettes..! Et pattes d'éph pour aller avec! Bien évidemment, c'est la BO qui tient le tout, et que dire d'ABBA, sinon que ce groupe légendaire est toujours aussi efficace contre la morosité ambiante?
On sort de la salle en fredonnant des airs vieux de... je n'ose même pas le dire...

Verdict: un film entraînant, léger, qui donne la pêche. D'ailleurs, c'est bien simple: le pauvre vendeur de la FNAC qui nous a vues arriver nous a supplié de lui donner la recette de notre joie de vivre. Donc, amateurs de comédies musicales, groupies de Pierce Brosnan et Colin Firth, mordus de Meryl Streep et nostalgiques de l'ABBAmania, courez voir ce film.

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